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"... il faut ne pas oublier que, si Freud et Ferenczi n'ont pas connu Auschwitz, Nicolas Abraham en revanche, oui. Il faut se poser la question si l'abîme constitué par Auschwitz entre la génération des fondateurs de la doctrine et les analystes actuels n'impose pas à ces derniers la tâche de repenser la conceptualité psychanalytique à partir de la même position que les fondateurs et non simplement comme disciples ou héritiers ; Nicolas Abraham et Maria Torok l'ont fait, en fonction d'événements que ni les fondateurs ni personne n'auraient osé imaginer.
Sinon, le risque de répéter une théorie qui est entièrement fondée sur la mémoire-oubli peut devenir simplement un discours d'un symptôme produisant des symptômes...