Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il y a quelques années, un éminent historien de la religion posait la question provocatrice : " Le christianisme va-t-il mourir ? ". La réponse semblait...
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Livré chez vous entre le 26 septembre et le 1 octobre
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Résumé
Il y a quelques années, un éminent historien de la religion posait la question provocatrice : " Le christianisme va-t-il mourir ? ". La réponse semblait - et semble encore aujourd'hui - évidente : nourri en dehors de l'Europe par une revendication des tiers-mondes à plus de justice sociale ou de liberté politique, le christianisme, cette religion qui a fait l'Europe aussi bien occidentale qu'orientale, est en perte de vitesse dans les pays précisément dont il avait jadis formé la conscience historique et culturelle. Remplacé par une pseudo-religion aux contours nobles mais vagues, dite des "droits de l'Homme ", à prétentions universalistes, il ne survit plus sur notre continent que porté par une sorte de pesanteur dont les Eglises cherchent en vain à minimiser l'ampleur en prônant un dialogue interreligieux supposé aplanir les fanatismes et les malentendus entre les peuples.
C'est une toute autre voie pour le renouveau chrétien de l'Europe qu'a ouverte par son œuvre l'iranologue français Paul du Breuil, prématurément décédé : repenser le christianisme en remontant à l'origine même de la conscience religieuse des peuples européens, le message du prophète persan, Zoroastre ou Zarathoustra qui, selon ses travaux, aurait inspiré à la fois : les prophètes d'Israël, précurseurs du christianisme ; les philosophes grecs ; le code moral des peuples européens, issu de la chevalerie ; l'art chrétien, enfin, vision d'un monde transfiguré. Un christianisme ressourcé dans de telles eaux fécondes aurait-il encore une chance de sauver " l'âme " et, par là même, la survie de l'Europe et de ses peuples ? C'est cette problématique qu'en hommage à leur collègue se sont donnés comme tâche d'explorer ses amis -esprits libres comme lui, regroupés après sa mort en association (" Europa Sacra "), -dont le présent volume ne fait qu'ébaucher le questionnement.