Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
C'est le plus souvent dans ses rapports avec l'esprit et les œuvres régulières du classicisme que le théâtre de Corneille a été abordé. Or, de...
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Résumé
C'est le plus souvent dans ses rapports avec l'esprit et les œuvres régulières du classicisme que le théâtre de Corneille a été abordé. Or, de toute évidence, c'est vers la société, vers le théâtre et la littérature d'avant 1630 qu'il faut résolument se tourner pour établir de justes rapports et l'originalité véritable de Corneille : retrouver les conditions et les circonstances dans lesquelles son œuvre fut élaborée, situer le théâtre cornélien parmi les courants de pensée et le répertoire dramatique d'une époque (1610-1630), qui reste encore pour beaucoup de nos historiens une manière de no man's land littéraire où essaie de s'épanouir, concurrencée par celle du classique, la culture du baroque. Il s'agit ensuite de la création cornélienne elle-même et de reconstituer, par l'étude des illustrations scéniques, une sorte de Traité des passions selon Corneille, c'est-à-dire selon le principe de la gloire. L'originalité de l'aventure sentimentale ne consiste pas, comme on le croit généralement, dans l'opposition de l'amour et des valeurs morales, civiques, patriotiques ou religieuses.
Si l'on n'éclaire plus cette tragédie vénérable par la seule lumière de la raison et de la connaissance, si l'on veut bien replacer les personnages dans les perspectives de l'éthique glorieuse qui est la leu, on découvre un conflit singulier : il ne ressemble que de très loin à celui que la tradition a retenu.