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En vignette et fréquemment accompagnés d'une souris, symbole de la ruse ou compagnon du Diable, blottis au cour d'une lettrine ou griffant une marge, héros de roman (comme Tibert dans le Roman de la Rose), les chats se prélassent discrètement dans la littérature du Moyen Age. Sans équivalent, ce petit ouvrage, magnifiquement illustré et truffé d'anecdotes souvent inédites et surprenantes, raconte le quotidien du chat médiéval, depuis son rôle dans l'économie nationale (le prix de sa peau ou même de l'animal) et domestique (son rôle au sein de la famille) jusqu'à sa place dans l'imaginaire collectif (son lien notamment avec les forces du mal), formant ainsi un tableau original de la vie au Moyen Age.
Nos chats médievaux
Déjà au Moyen-Age, on avait trouvé une place à cette andouille, dans une marge pour distraire le lecteur. En Angleterre son nom le plus familier était Gyb et en France, Tibert. Il était utile, utile pour les souris. Les nobles lui donnent un peu plus de prix et son magistère commence. On raconte même l'histoire d'un chevalier qui renonce à son amour ayant peur du chat un jour surpris dans la chambre de nuit. Le squat commence mais la cruauté envers lui domine, il est encore la proie des écorcheurs et des superstitions. Mais déjà il est là et partage les mêmes exploits, le chat.