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C'est le rapport de force entre une femme aux revenus modestes et un fabricant de prothèses mammaires frelatées dont le procès très médiatisé s'est tenu du 17 avril au 17 mai 2013 à Marseille. Le verdict a été rendu le 10 décembre 2013 et Jean-Claude MAS, son dirigeant a été condamné ainsi que quatre de ses collaborateurs. Cette femme s'appelle Martine Favret, 54 ans, mère de trois enfants. Depuis trois ans, sa vie est bouleversée à cause d'une prothèse de sein dont l'enveloppe s'est rompue, le gel se désagrégeant progressivement en particules.
Ce produit non destiné à un usage médical et fabriqué en France par la société PIP (Poly Implant Prothèse) a été implanté à environ 30 000 Françaises et des centaines de milliers d'autres femmes dans le monde. Il s'agit là d'un scandale sanitaire majeur ! L'onde de choc est dévastatrice pour les femmes porteuses de ces prothèses. Les Français découvrent l'ampleur du désastre. Le scandale des prothèses PIP commence.