Cela ne veut pas dire non plus que je n’ai pas apprécié cette lecture, loin de là. Dès les premières pages, l’auteur a su m’amener dans le monde particulier d’Edo. C’est un univers fait de violence et de colère à peine contenue. L’auteur explique vraiment bien la source de son comportement. En effet, Edo, dès son plus jeune âge, n’a pas eu une vie facile. Il est d’origine bosniaque et il a connu la guerre dans toute son horreur. Il le dit lui-même à plusieurs passages mais celui qui m’est resté est le suivant. Il ne peut s’endormir que quand son père regarde des
films de guerre à la télévision et que les explosions et les cris font un bruit de fond. Par ailleurs, son père est un alcoolique et sa mère a un travail minable, quand elle ne vole pas ou ne se prostitue pas.
Par conséquent, certaines scènes peuvent paraître assez dures car il y a beaucoup de violences, d’horreurs qui parfois sont juste évoquées ou clairement dites. Mais, d’un autre côté, elles sont totalement justifiées. En effet, cela permet aux lecteurs de mieux cerner le personnage principal, son rôle dans l’Apocalypse à venir. D’autant plus qu’il est le Cavalier rouge, celui de la guerre et de la destruction.
Au sujet de l’Apocalypse, d’ailleurs, il y a une scène que j’ai tout particulièrement appréciée. C’est celle où Edo rêve et qu’il se voit tel qu’il sera dans quelques années. La conversation qui en découle est très intéressante car elle permet d’en savoir un peu plus à ce sujet mais également concernant le rôle des Cavaliers. On pourrait croire qu’Eli Esseriam donne tout de suite la fin de la série. Cependant, je ne le pense pas – et je ne l’espère pas aussi. J’ai bien envie d’être totalement étonnée, bouche bée… Je dois tout de même avouer que je l’ai été pendant toute ma lecture. Par le personnage d’Edo, en premier lieu, mais également par les petits clins d’œil et références aux autres personnages de la série et notamment Max que nous retrouverons dans d’autres tomes.
Au départ, j’ai eu un peu plus de mal avec Edo qu’avec le personnage d’Alice, du premier tome. Je ne comprenais pas toujours son comportement, les raisons qui le poussent à réagir ainsi. Cependant, j’ai apprécié son évolution au fil du roman. Il apprend à s’ouvrir aux autres, à leur faire confiance… Tout au long, je me suis demandé s’il allait continuer sur cette voie ou, au contraire, s’il allait devenir le Cavalier rouge. Je n’en dirai pas plus sur ce point pour ne pas trop en dévoiler. Par ailleurs, j’ai trouvé que l’auteur avait très bien su rendre son caractère nerveux et en colère grâce à son style. Il y a beaucoup de négations qui sont troquées et un certain dynamisme s’en dégage.
Un deuxième tome un brin en dessous du premier
Cela ne veut pas dire non plus que je n’ai pas apprécié cette lecture, loin de là. Dès les premières pages, l’auteur a su m’amener dans le monde particulier d’Edo. C’est un univers fait de violence et de colère à peine contenue. L’auteur explique vraiment bien la source de son comportement. En effet, Edo, dès son plus jeune âge, n’a pas eu une vie facile. Il est d’origine bosniaque et il a connu la guerre dans toute son horreur. Il le dit lui-même à plusieurs passages mais celui qui m’est resté est le suivant. Il ne peut s’endormir que quand son père regarde des films de guerre à la télévision et que les explosions et les cris font un bruit de fond. Par ailleurs, son père est un alcoolique et sa mère a un travail minable, quand elle ne vole pas ou ne se prostitue pas.
Par conséquent, certaines scènes peuvent paraître assez dures car il y a beaucoup de violences, d’horreurs qui parfois sont juste évoquées ou clairement dites. Mais, d’un autre côté, elles sont totalement justifiées. En effet, cela permet aux lecteurs de mieux cerner le personnage principal, son rôle dans l’Apocalypse à venir. D’autant plus qu’il est le Cavalier rouge, celui de la guerre et de la destruction.
Au sujet de l’Apocalypse, d’ailleurs, il y a une scène que j’ai tout particulièrement appréciée. C’est celle où Edo rêve et qu’il se voit tel qu’il sera dans quelques années. La conversation qui en découle est très intéressante car elle permet d’en savoir un peu plus à ce sujet mais également concernant le rôle des Cavaliers. On pourrait croire qu’Eli Esseriam donne tout de suite la fin de la série. Cependant, je ne le pense pas – et je ne l’espère pas aussi. J’ai bien envie d’être totalement étonnée, bouche bée… Je dois tout de même avouer que je l’ai été pendant toute ma lecture. Par le personnage d’Edo, en premier lieu, mais également par les petits clins d’œil et références aux autres personnages de la série et notamment Max que nous retrouverons dans d’autres tomes.
Au départ, j’ai eu un peu plus de mal avec Edo qu’avec le personnage d’Alice, du premier tome. Je ne comprenais pas toujours son comportement, les raisons qui le poussent à réagir ainsi. Cependant, j’ai apprécié son évolution au fil du roman. Il apprend à s’ouvrir aux autres, à leur faire confiance… Tout au long, je me suis demandé s’il allait continuer sur cette voie ou, au contraire, s’il allait devenir le Cavalier rouge. Je n’en dirai pas plus sur ce point pour ne pas trop en dévoiler. Par ailleurs, j’ai trouvé que l’auteur avait très bien su rendre son caractère nerveux et en colère grâce à son style. Il y a beaucoup de négations qui sont troquées et un certain dynamisme s’en dégage.