Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le Portail des cieux de Rabbi Abraham Cohen de Herrera (1570-1635), traduit pour la première fois en français à partir du manuscrit espagnol, est une...
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Résumé
Le Portail des cieux de Rabbi Abraham Cohen de Herrera (1570-1635), traduit pour la première fois en français à partir du manuscrit espagnol, est une oeuvre charnière à plus d'un titre. C'est un des derniers ouvrages de kabbale écrit en espagnol par un kabbaliste séfarade d'Amsterdam à l'orée de la modernité. Destiné à guider les membres de la naci6n séfarade revenus au judaïsme et désireux de pénétrer la kabbale hébraïque, il eut toutefois une extraordinaire diffusion à la fois dans les milieux chrétiens - qui, depuis Pic de la Mirandole, s'intéressaient à la kabbale juive - et philosophiques, puisqu'on a prétendu que le panthéisme de Spinoza était directement inspiré du Portail des cieux, que l'auteur de l'Ethique avait pu lire dans sa version hébraïque alors qu'il fréquentait la communauté juive d'Amsterdam. D'ailleurs, toute l'oeuvre d'Abraham de Herrera tend sinon à concilier du moins à " penser ensemble " kabbale et philosophie, même si l'on a pu écrire qu'il " était sans doute un philosophe trop authentique pour croire à la possibilité de fusion entre les deux `royaumes', et trop authentiquement un kabbaliste pour l'appeler de ses voeux ". Il n'empêche que Le Portail des cieux est sans doute l'entreprise la plus monumentale et la plus systématique de contact entre philosophie et kabbale juive, une véritable " critique de la raison kabbalistique ". Cité par Hegel ou par D'Alembert dans son article " Cabale " pour l'Encyclopédie, R. Abraham de Herrera fait partie de ces auteurs pris entre deux mondes et qui, faute d'atmosphère adéquate, tombent dans l'oubli, puis resurgissent comme des comètes.