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Le musée Nissim de Camondo est entré dans ma vie il y a longtemps. J'ai beaucoup fréquenté cette rue lorsque j'ai voulu retracer l'histoire de la collection de netsukes japonais dont j'avais hérité, collection assemblée dans les années 1870 par Charles Ephrussi. Je connaissais l'histoire. Impossible de m'en détacher. L'invitation à réaliser : une exposition ici même, dans cette demeure familiale, représentait donc un honneur qui s'ombrait d'anxiété.
Ce n'est pas simple. J'écoute la demeure. Elle bruit de la rumeur des cuisines, de l'office du chef, de la bibliothèque. Je pense qu'il est possible d'être là, brièvement. Je pense qu'il est possible de ne pas déplacer les choses, mais d'ajouter.