Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Existe-t-il des ouvriers "écologistes " qui prennent en compte la menace sur l'environnement que représente leur usine? Dans quelle mesure la prévention...
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Livré chez vous entre le 1 octobre et le 8 octobre
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Résumé
Existe-t-il des ouvriers "écologistes " qui prennent en compte la menace sur l'environnement que représente leur usine? Dans quelle mesure la prévention des risques industriels est-elle minimisée par le chantage à l'emploi, et récupérée ou étouffée par les intérêts politiciens? A travers archives et entretiens, ce livre se présente comme une quête d'un syndicalisme capable d'affronter ces questions sans faux-semblants. Il est paradoxal que ce parcours se déroule au Japon où le syndicalisme contestataire semblait disparu. En partant d'un procès contre la pollution atmosphérique dans la région de Tokyo, on observe la façon dont le coopérationnisme entre syndicats et patronat a acculé les ouvriers de la sidérurgie touchés par des maladies professionnelles à se rabattre sur le mouvement anti-pollution pour plaider leur cause. Au contraire, à Minamata, le refus du coopérationnisme a conduit une partie des ouvriers de l'usine chimique Chisso à se mobiliser pour les victimes de cette maladie inédite due à l'empoisonnement de la faune marine par des rejets massifs de mercure. Au contact des malades, les ouvriers transforment les revendications traditionnelles du syndicalisme en une critique bouleversante du productivisme. Il s'agit d'un phénomène sans précédent dans l'histoire du mouvement ouvrier; la maladie de Minamata est un point culminant de la pollution industrielle. La dernière partie, revenant sur la région de Tokyo, présente de nouveaux syndicats qui, s'inspirant des ouvriers de Minamata, ont obtenu des victoires significatives pour la reconnaissance et la prévention des maladies industrielles, redonnant ainsi toute sa légitimité au syndicalisme contestataire.
Sommaire
LES PROCES CONTRE LA POLLUTION ET L'ECHEC DU SYNDICALISME OUVRIER
De la Seconde Guerre mondiale aux procès contre la pollution : le déclin du syndicalisme
La pollution industrielle en procès, ou l'échec du syndicalisme ouvrier
MIMATA, LIEU ORIGINEL
De la réaction au coopérationnisme à la découverte des malades
Des " pollueurs " aux côtés des " pollués " entre l'usine et le tribunal
Vers une rencontre en vérité
RECONNAISSANCE DES MALADES ET RENAISSANCE SYNDICALE
Paul Jobin enseigne la sociologie du Japon à l'université de Paris-VII ; il est chercheur associé au Centre de recherche sur les enjeux contemporains en santé publique (INSERM-EHESS).
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