Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Le nom de Vidyaranya (littéralement "forêt de sagesse") est un des plus glorieux de l'école védântique non dualiste fondée au VIIIe siècle par...
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Résumé
Le nom de Vidyaranya (littéralement "forêt de sagesse") est un des plus glorieux de l'école védântique non dualiste fondée au VIIIe siècle par l'illustrissime Shankara. Il est aussi l'un des rares philosophes de l'Inde ancienne dont les dates soient connues avec précision : 1297 1386. La Pancadasi ou "(Traité) en quinze (chapitres)" a constamment recours à des exemples concrets et à des comparaisons suggestives. On sait que l "`orthodoxie" shankarienne s'est assez rapidement scindée en deux courants, nommés, d'après les œuvres majeures ayant inauguré ces traditions divergentes, "Ecole de Bhamati" et "Ecole de Vivarana". Dans la Pancadasi, Vidyaranya continue à manifester une certaine prédilection pour le modèle du reflet: c'est le seul brahman qui prend l'initiative de se disperser en une multitude infinie de "reflets" de lui-même. Cependant, ce n'est pas l'élément philosophique abstrait qui domine dans la Pancadasi. De vastes développements y sont consacrés aux thèmes védântiques classiques des quatre états de la conscience (veille, rêve, sommeil profond et contemplation non-duelle), des trois corps (grossier, subtil et causal) et des cinq revêtements du Soi, etc., ainsi qu'aux "Grandes paroles" des Upanishads (dont le célèbre tat tvam asi est le prototype). Dans la plus pure tradition shankarienne, Vidyaranya ne cesse de rappeler que seule la pure connaissance de soi (comme identique au brahman) conduit à la délivrance. A cet égard, il admet pleinement l'idée du "délivré en cette vie même", lequel est censé goûter dès ici bas cette "félicité du brahman" dont les joies terrestres ne sont qu'un pâle reflet. La traduction des "Quinze chapitres" que nous propose ici Madame Annie Cahn-Fung - la première dans notre langue - se recommande par sa précision et sa grande lisibilité. Grâce à elle, un des chefs-d ouvre du Vedânta non-dualiste devient enfin accessible au public fiançais curieux des choses de l'Inde.