Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Arrêté le 15 février 1943 aux abords de la Gare du Nord à Paris par la police française, Jean-René Chauvin, membre du Parti ouvrier internationaliste,...
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Livré chez vous entre le 11 octobre et le 25 octobre
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Résumé
Arrêté le 15 février 1943 aux abords de la Gare du Nord à Paris par la police française, Jean-René Chauvin, membre du Parti ouvrier internationaliste, principale organisation trotskiste pendant la guerre, va connaître une plongée dans un enfer qui ne s'achèvera qu'en 1945. De la rue des Saussaies, il est transféré à Fresnes, puis à Compiègne. Déporté à Mauthausen, affecté dans le kommando du Loibl-pass, il est ensuite déplacé à Auschwitz et au kommando de la mine de Jawischowitz. Il connaîtra sa première marche de la mort vers Buchenwald d'où il sera envoyé dans le Schwalbe-kommando. Ce sera alors sa seconde marche de la mort vers Leitmeritz où il sera libéré par les Soviétiques le 8 mai 1945. Dans cette chronique de l'enfer, il relate aujourd'hui ses souvenirs qui se prolongent par une réflexion sur l'expérience concentrationnaire notamment celle des camps soviétiques. Au-delà de ses propres aventures où il frôle la mort à de nombreuses reprises, il s'attache à nous dresser les portraits de ceux qu'il a rencontrés, notamment des commissaires politiques russes. On retrouve par
exemple Neunoeil, le kapo sadique décrit par André Lacaze, ami de l'auteur, dans Le Tunnel. Militant trotskiste, Jean-René Chauvin a de surcroît échappé à l'intérieur même des camps à une tentative d'assassinat organisée par les dirigeants staliniens de la résistance clandestine. Il ne devra son salut qu'à l'aide de déportés communistes avec lesquels
il entretenait des liens étroits. Tout au long de ces années et jusqu'à aujourd'hui, Jean-René Chauvin
a défendu, envers et contre tout, ses idéaux révolutionnaires de fraternité et de justice. La barbarie n'a pas eu raison de lui.