Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Soutenu par une discrète érudition, cet essai voudrait offrir une approche résolument ludique des Fables de La Fontaine : l'auteur n'y propose pas...
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Soutenu par une discrète érudition, cet essai voudrait offrir une approche résolument ludique des Fables de La Fontaine : l'auteur n'y propose pas une nouvelle interprétation mais l'élaboration d'un mode de lecture, librement inspiré des jeux sérieux de l'Oulipo comme des théories sur la réécriture, qui suppose au sein d'une fable la production imaginaire de fables possibles. L'exercice est moins irrévérencieux qu'il n'y paraît : la loi même du genre veut qu'il y ait toujours dans une fable de quoi en faire une autre ; chaque fable étant elle-même le produit d'une réécriture. on voit mal qu'elle puisse interdire au lecteur de se livrer à son tour à un exercice de transformation. "Affabuler" les tables, c'est donc à la fois réfléchir sur les choix de La Fontaine entre plusieurs versions possibles de ses textes sources, et esquisser en retour quelques apologues nouveaux ; c'est aussi et surtout se rendre sensible à la " fabrique" même du dispositif fabulaire. En nous donnant à rêver, ou à écrire, les tables fantômes qui hantent les tables réelles, l'auteur découvre à nos yeux un La Fontaine finalement inédit - tout à la fois plus " gaillard " et plus politique que celui consacré par la tradition scolaire.