Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Si la littérature est espace, selon le postulat de Blanchot, alors certaines oeuvres de la modernité - de Perec à Stitfer, de Borges à Balzac - peuvent...
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Si la littérature est espace, selon le postulat de Blanchot, alors certaines oeuvres de la modernité - de Perec à Stitfer, de Borges à Balzac - peuvent éclairer une notion qui défie les systèmes. Tel est le pari fait ici, où l'on s'attache à cerner, à travers textes et récits, les paradoxes théoriques engagés dans un espace, dont l'écriture prend en charge l'étrangeté conceptuelle. Mais l'espace relève aussi d'une expérience perceptive, que les oeuvres visuelles et sonores font jouer par les sens et de façon déceptive : autre face, indissociable de la précédente, où éprouver, par voies de films et de tableaux, chez Varda ou Bram van Velde, l'impossibilité esthétique de donner corps à l'espace. L'hypothèse devient alors celle-ci : hors lieu et cependant sensible, dépliant en chaque oeuvre l'intervalle des signes et des figures, l'espace ne pourrait-il que s'écrire sans pour autant jamais faire corps avec l'écriture ? Telle serait alors la modalité extrême d'une notion définie par l'extériorité et dont on explore ici les détours singuliers.