Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cet ouvrage qui fut d'abord un travail d'étudiant (1962) a pris tout son sens, au fil du temps, par rapport à une œuvre d'écrivain dont l'auteur pas...
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Cet ouvrage qui fut d'abord un travail d'étudiant (1962) a pris tout son sens, au fil du temps, par rapport à une œuvre d'écrivain dont l'auteur pas plus qu'un autre, ne pouvait entendre qu'à propos de Platon le prélude était donné. Des nombreuses fictions qui allaient suivre et des réflexions qui prendraient forme et de l'œuvre opérée dans le champ de la littérature spirituelle, la fondamentale inclination du coeur vers le platonisme ne cesserait jamais de s'avouer comme désir d'unité et d'immobile éternité, comme rêverie androgynique, comme inspiration d'amour, vertige de beauté, passion de réminiscence. Le jeune homme qui réfléchissait sur les rapports dialectiques de l'ascèse et du bonheur chez l'auteur du Banquet, afin de les comparer à l'enseignement de la tradition mystique chrétienne, s'avançait, presque à son insu, sur un chemin d'intériorité qui ne devait le conduire, sans doute, ni à une plus claire connaissance de soi, ni à une illumination théophanique, mais du moins à l'acharnement d'écriture et de création - signifiant par là, s'il était encore besoin de le dire, et dans un cas tout particulier, la permanente fécondité de la parole platonicienne.