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Après avoir été réduit à une politique de démantèlement de l'État-providence, le néolibéralisme est progressivement apparu comme un nouveau modèle social dont les conséquences sur le travail attirent de plus en plus l'attention. Après avoir été longuement éclipsé par la question de l'emploi (chômage de masse, chômage de longue durée, précarité de l'emploi), le travail comme tel, ou l'activité de travail, resurgit sur le devant de la scène en même temps que la question de la domination au travail.
Quelles sont les incidences du néolibéralisme sur les rapports de domination et les relations de pouvoir qui structurent l'activité de travail ? Quelle est la conception de la domination susceptible de les décrire ? Par quelles voies les dynamiques de précarisation et de flexibilisation, d'individualisation et de personnalisation du travail peuvent-elles conduire à la résistance plutôt qu'au consentement ? Quelle critique sociale pour la nouvelle question sociale du travail ? Ces questions sont considérées ici du point de vue de la sociologie et de la psychologie du travail, mais aussi dans leurs enjeux politiques et philosophiques.