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À découvrir
Michel Flavent a 16 ans lorsque son frère aîné, son héros meurt. Mineur pour les Houillères dans le Nord, il était un anonyme parmi tant d'autres à vivre dans les corons, à cracher de la mélasse, à respirer le grisou ... Un mineur quoi ! Le jeune ado reste traumatisé par cette mort précoce et par une lettre que son père suicidé lui laisse : "venge-nous de la mine", ça y'est, une obsession est née : se venger !
Chalandon nous parle d'un drame social à travers un drame humain, il est doué pour ça, on le sait ! Avec son écriture nue et crue, il écrit le Germinal du XXème s.
, la fin d'une époque. Un beau texte !
La petite voix d'une grande Dame sur l'horreur des camps de concentration. Un témoignage oui, mais une ode à la vie surtout.
Magda nous livre tous les petits espoirs qui ont parsemé sa route lorsqu'elle était dans l'enfer d'Auschwitz. Des moments de grâce arrachés à l'horreur du quotidien ... comme ces quatre petits bouts de pain qu'une mourante lui donne avec ces mots "tu es jeune, tu dois vivre".
C'est beau, c'est triste, c'est bouleversant et plein de vie !
Israël. Une bombe explose dans un bus alors qu'Iris passe sur le trottoir. Elle est blessée. 10 ans plus tard, elle s'est reconstruite difficilement, la douleur est toujours là mais la vie a fait son chemin. Elle est heureuse au sein d'un mariage fragile, mère aimante, et directrice d'école reconnue. Son quotidien se trouve bouleversé par la réapparition de son amour de jeunesse Ethan. Que faire ?
Shalev à travers son héroïne dévoile toutes les formes de douleurs qui soient : les souffrances infligées par la trahison, le deuil, l'abandon, l'angoisse, l'échec, la peur, toute les blessures
de l'âme. Mais elle nous expose également à la douleur du corps, les blessures physiques. C'est sublime, je pourrais citer chaque page tellement c'est touchant. On est happé par ce personnage touchant, perdue mais solide comme un roc.
Un très beau roman.
Un pays : l'Abistan. Une époque : On l'ignore ... Un seul état gouverne le monde où la religion règne en maître : son Dieu Yollah et Abi son "fidèle délégué" incarne la loi. L'appareil est partout, contrôle tout et tout le monde. Mais dans les sommets du sanatorium un homme s'éveille. Ati n'est pas un savant et pourtant, au fond de lui, une petite voix lui crie un mot qu'il ne connaît pas : Liberté.
Dans cet empire où l'amnésie et la soumission au Dieu Unique sont rois, Sansal rend hommage à Orwell. Big Brother est remplacé par un énigmatique prophète, la novlang par l'Abilang
et Winston par Ati. Beaucoup de philo dans ce roman, une écriture dense, pas toujours facile. Mais c'est brillant, très brillant ! Encore une fois, B.Sansal règle ses comptes avec la religion, déjà attaquée dans "rue Darwin" (attention, chef d'oeuvre !). Ce grand écrivain nous offre encore une fois de sublimes envolées littéraires. Bravo !
Ce petit ouvrage nous propose un état des lieux de l'éducation nationale ou de l'enseignement à la française. Son auteur, un professeur de grec dresse un portrait peu reluisant de cette grosse machine imparfaite. En effet, il y dénonce le corporatisme, les méthodes de recrutement, l'abandon, l'inertie ...
Certes, ça fait mal de lire ça, ça effraie même parfois. Mais quel bonheur d'entendre une voix différente, un souffle nouveau, réformateur et encourageant. Cet Augustin ne baisse pas les bras, lutte pour que ces élèves de ZEP est un enseignement riche et pluri culturel, il dénonce
l'enseignement par le divertissement : Non ! Ses élèves aussi ont droit aux cours magistraux comme ceux d'Henri IV.
Il faut lire ce livre, c'est une nécessité pour comprendre les raisons du naufrage de notre jeunesse à l'école.
Jacques a presque 60 ans quand il rencontre une jeune brésilienne dont il tombe amoureux. Une histoire pourrait alors commencer ... c'est le cas : elle l'aime comme une folle, lui, la désire, la chérie plus que tout ! Mais c'est Gary à la plume : la peur de vieillir apparaît alors à travers la peur du déclin sexuel.
Roman d'amour parfois drôle, souvent cru, un peu pathétique et surtout plein de tendresse.
Calaferte a écrit ce récit à 24 ans, c'est dur, vrai et déchirant. Si jeune, il est déjà un génie et un poète.
Dans ce livre, il décrit sa jeunesse des années 50 dans "la zone", un quartier pauvre de Lyon. On y découvre un monde dur, plein de violence au sein de ce ghetto où règnent en maître la crasse, l'alcoolisme, le chômage et la débauche.
Un récit plein de colère, de dégout et de fierté parfois. Un livre somptueux car la plume est incroyable !
Une fermière allemande dans les années 40 dont le mari est au front et les enfants dans les jeunesses hitlériennes se retrouve presque par hasard à abriter un jeune juif dans son poulailler.
Ce livre est d'une intelligence remarquable, la simplicité des personnages et l'écriture en font un livre bouleversant. On reste subjugué par l'honnêteté, le courage et la naïveté de cette mère paysanne devenue résistante par lefruit du hasard.
Très joli roman.
Un conte épique illustré merveilleusement !
Vous avez soif d'inconnu, d'originalité, d'esthétique ? Alors vous devez vous procurer ce petit bijou qu'est "tout au milieu du monde" ! Un roman, ou plutôt une fable au temps des premiers hommes. Ils sont deux à la plume et un graphiste tient le crayon pour un résultat sublime.
Ce petit livre est différent de tout ce que j'ai pu lire avant ... Cela ne tient pas dans l'écriture, certes, c'est bien écrit mais ce n'est pas ici que se situe l'intérêt du roman, non, c'est l'histoire en elle-même.