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À découvrir
Yutaka est une jeune collégien doté de deux qualités qui le définissent à coup sûr : il est d'une grande sensibilité émotionnelle, et doté d'une voix de soprano exceptionnelle. Naturellement, la musique est sa plus grande passion. Mais lui ne définit pas le beau comme tout le monde, et lorsqu'il est ému au larme en écoutant la chorale de son nouveau collège, il décide de l'intégrer. Même si certains s'y opposent.
Un manga très doux, très juste et vraiment puissant sur le pouvoir de la musique et l'importance qu'elle peut avoir dans la vie de chacun, tout ça en filigrane d'une
histoire d'ados crédibles et tout de même lumineuse. Une belle surprise !
Asa est une jeune fille issue d'une grande fratrie. De tous ces enfants, elle est celle que l'on oublie toujours. Lorsqu'elle sort cherche le médecin pour sa mère sur le point d'accoucher, alors qu'un violent typhon est sur le point d'atteindre la ville, c'est aussi elle qui est oubliée dehors...
Naoki Urasawa est l'un des mangakas les plus influents de sa génération. Il le prouve une fois de plus avec un premier tome parfaitement rythmé, des personnages attachants et intelligemment écrits, un coup de crayon sans excès mais parfaitement juste, et un mystère fantastique qui se profile
à l'horizon. En clair, j'accroche énormément. Si vous avez aimé 20th Century Boys, Monster ou Master Keaton, n'hésitez même pas.
Pour lutter contre les esprits maléfiques, les exorcistes du Japon ont placés un peu partout dans le pays des reliques censées les repousser. En en avalant une devenue trop dangereuse, Yuji se voit possédé par une créature millénaire... qu'il réussit à maîtriser. Une aubaine pour les exorcistes, qui l'incitent à retrouver les autres reliques, les, avaler puis s'en débarrasser une fois pour toutes.
La nouvelle série détonante de chez Ki-oon. Le titre est un mélange de tous les éléments classiques du genre (action, monstres bizarres et méchants, scénario épisodique, avec un
peu d'horreur) et se laisse lire facilement. A suivre, et probablement un futur immanquable.
Pour les lecteurs de shonen qui ont grandi et cherchent, dans le même esprit, quelque chose de plus sombre.
Aldobrando est un jeune homme confié depuis sa tendre enfance à un vieil alchimiste censé veiller à son éducation. Alors qu'il fait rater un sortilège et que son maître se retrouve blessé au visage, celui-ci l'envoie cherche une plante médicinale de toute urgence. Malgré lui, il trouvera à sa place les grands chemins, la camaraderie et la malhonnêteté... jusqu'à, peut-être, se trouver lui-même ?
Rien n'est à jeter dans ce superbe album ; les dialogues comme le dessin se répondent parfaitement dès les premières cases. Critone esquisse des personnages vivants et pleins d'émotion,
tout comme la couleur, dont la profondeur fait naitre des magnifiques panoramas... Cette justesse se ressent aussi dans l'économie de parole dont fait preuve Gipi qui, s'il laisse s'exprimer son illustrateur, use d'un vocabulaire à la fois riche et épuré de tout superflu. En résulte une très jolie fable d'apprentissage aux accents médiévaux sur ce que sont vraiment le destin, l'amour, et l'art de savoir saisir sa chance, par l'auteur de La Terre des Fils.
Sans doute est-ce la nostalgie qui parle, mais j'ai sauté de joie à l'annonce de cette adaptation. Mon Roald Dahl préféré, par une autrice aussi talentueuse que Pénélope Bagieu ! Comme prévu, c'est géant.
Un petit garçon et sa grand-mère, en cure dans un hôtel, vont y croiser par hasard un congrès de sorcières dont le but et de débarrasser le monde de tous les enfants en les transformant en souris... Il va bien falloir déjouer ça !
Très fidèle à son matériau d'origine, bourrée de bonnes idées graphiques concernant le découpage ou la mise en scène. Et, j'exagère peut-être,
mais je n'ai pu m'empêcher de voir un hommage à Quentin Blake, l'illustrateur officiel de Dahl, à travers tous ces crânes chauves et ses doigts crochus...
A première vue, les histoire racontées dans ce recueil semblent assez classiques, même peut-être déjà vues. Et pourtant c'est en avançant dans l'histoire que l'on se rend compte de la profondeur du monde que crée l'auteur ; toutes semblent liées entre elles, au moins vaguement, et chaque situation apporte son lot de questions. Le dessin rond au couleurs souvent éclatantes permet de rendre cet ambiance un peu pop, un genre de "futur tel qu'on se l'imaginait dans les années 80", sans jamais trahir l'esprit original. Entre volonté de surprendre et hommage aux classiques, Monteys sait trouver l'équilibre pour se démarquer dans un genre où la concurrence est rude. A lire, donc !
L'un des plus formidables récits de fantasy qui m'ait été donné de découvrir.
Depuis des siècles, un redoutable et gigantesque dragon né des flammes de la terre – le Sans-Nom – dort, vaincu par le chevalier Galian. Mais un millénaire s'est écoulé depuis, et ses rejetons draconiques se réveillent les uns après les autres, précédant probablement leur maître... Et le monde, plus divisé que jamais, refuse de voir que sa fin approche.
Ne vous fiez pas à l'évocation de Game of Throne sur la couverture (même si l'affirmation est vraie) ; de la fantasy et des dragons, la comparaison s'arrête là. Pas de litres de sang sur le parquet, pas d'inceste malsain ou de sacrifice humain. La fantasy y est plus douce, plus humaine (et moins misogyne), sans pour autant verser dans le mièvre, ni oublier une certaine finesse. Le style est clair et percutant, grâce à une intrigue parfaitement bien ficelée et des personnages justes, évoluant sans cesse, à l'instar des relations entre ceux-ci. Samantha Shannon livre ici un produit fini et lissé, d'une grande profondeur, auquel on a du mal à s'arracher.