Coup de coeur

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  • Nombre de pages168
  • PrésentationRelié
  • FormatAlbum
  • Poids0.86 kg
  • Dimensions21,7 cm × 25,8 cm × 2,0 cm
  • ISBN978-2-207-14221-9
  • EAN9782207142219
  • Date de parution03/10/2019
  • CollectionDenoël Graphic
  • ÉditeurDenoël

Résumé

"Chaque homme dans sa vie assiste à la fin d'un monde".
"Chaque homme dans sa vie assiste à la fin d'un monde".

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

4 Coups de cœur
de nos libraires
Morgan CDecitre Ecully
4/5
2001, l'Odyssée de l'Humain
Le gavage continuel d'informations est l'un des grands maux de notre société numérique, tant il questionne notre rapport à l'image comme à notre héritage. En effet, que laisse-t'on à eux qui reste, quand nous vivons dans une société de l'image instantanée ? Si les supports nous permettent désormais de les consulter quand on veut et d'en produire à foison, l'image n'a jamais été autant éphémère dans nos esprits que maintenant. Il n'est donc pas rare de voir régulièrement éclore des réflexions en lien avec ces thématiques nouvelles, comme ici avec Préférence Système, une bande dessinée de Ugo Bienvenue. L'histoire prend place dans une France futuriste, saturant tellement en données qu'un corps gouvernemental a désormais pour objectif de supprimer les dossiers superflus afin d'éviter les surcharges... Le problème, c'est que parmi ces éléments superflus, dont la notion-même est supervisée par des algorithmes, on y retrouve 2001, L'Odyssée de l'Espace, le célèbre film de Stanley Kubrick. Son taux de visionnage étant devenu bien trop faible, la logique l'emporte sur la sensibilité artistique : l'œuvre doit être supprimée. Mais un de ces agents refuse de s'y plier, et conserve l'œuvre avec lui, au risque de perdre tout ce qu'il a pour conserver ce fragment de la culture humaine. Ce Farenheit 451 2.0 est donc l'occasion de s'interroger véritablement sur la notion même de données, dans un contexte de surproduction culturel et visuelle, où une image n'a plus la même valeur de culte qu'il y a 80 ans. Ici, le passé ne représente plus rien, si ce n'est un simple cube parmi des millions d'autres. C'est d'ailleurs cette infinité de vidéos et images, saturant l'espace, que Ugo Bienvenue critique avec beaucoup d'humour, pointant du doigt au passage l'état de délabrement intellectuel d'un monde comateux. Le trait du dessinateur se prête assez bien, malgré sa froideur, à quelques séquences poétiques entre le rapport d'un robot à son environnement, mais aussi à la transmission de génération en génération, et nous rappelle à ce futur proche qu'est le nôtre : celui des intelligences artificielles et de la pensée assistée. Reste désormais à savoir vers quel système nous désirons nous tourner...
Le gavage continuel d'informations est l'un des grands maux de notre société numérique, tant il questionne notre rapport à l'image comme à notre héritage. En effet, que laisse-t'on à eux qui reste, quand nous vivons dans une société de l'image instantanée ? Si les supports nous permettent désormais de les consulter quand on veut et d'en produire à foison, l'image n'a jamais été autant éphémère dans nos esprits que maintenant. Il n'est donc pas rare de voir régulièrement éclore des réflexions en lien avec ces thématiques nouvelles, comme ici avec Préférence Système, une bande dessinée de Ugo Bienvenue. L'histoire prend place dans une France futuriste, saturant tellement en données qu'un corps gouvernemental a désormais pour objectif de supprimer les dossiers superflus afin d'éviter les surcharges... Le problème, c'est que parmi ces éléments superflus, dont la notion-même est supervisée par des algorithmes, on y retrouve 2001, L'Odyssée de l'Espace, le célèbre film de Stanley Kubrick. Son taux de visionnage étant devenu bien trop faible, la logique l'emporte sur la sensibilité artistique : l'œuvre doit être supprimée. Mais un de ces agents refuse de s'y plier, et conserve l'œuvre avec lui, au risque de perdre tout ce qu'il a pour conserver ce fragment de la culture humaine. Ce Farenheit 451 2.0 est donc l'occasion de s'interroger véritablement sur la notion même de données, dans un contexte de surproduction culturel et visuelle, où une image n'a plus la même valeur de culte qu'il y a 80 ans. Ici, le passé ne représente plus rien, si ce n'est un simple cube parmi des millions d'autres. C'est d'ailleurs cette infinité de vidéos et images, saturant l'espace, que Ugo Bienvenue critique avec beaucoup d'humour, pointant du doigt au passage l'état de délabrement intellectuel d'un monde comateux. Le trait du dessinateur se prête assez bien, malgré sa froideur, à quelques séquences poétiques entre le rapport d'un robot à son environnement, mais aussi à la transmission de génération en génération, et nous rappelle à ce futur proche qu'est le nôtre : celui des intelligences artificielles et de la pensée assistée. Reste désormais à savoir vers quel système nous désirons nous tourner...
Kévin F.Decitre Ecully
4/5
La mémoire du robot
Et si nous cédions aux robots notre mémoire ? Ce que nous créons, notre art, nos techniques, nos savoir-faire. Dans un futur pas si lointain, la data vient à manquer et il faut choisir ce dont nous souhaitons nous souvenir. Mais qui du robot ou de l'être humain est le plus à même de choisir et de stocker ? Fable d'anticipation glaçante, où l'humanité est en partage – le corps comme l'esprit – Préférence système s'avère aussi universel qu'intime et laisse habilement flotter la question de la cohabitation entre l'Homme et la machine.
Et si nous cédions aux robots notre mémoire ? Ce que nous créons, notre art, nos techniques, nos savoir-faire. Dans un futur pas si lointain, la data vient à manquer et il faut choisir ce dont nous souhaitons nous souvenir. Mais qui du robot ou de l'être humain est le plus à même de choisir et de stocker ? Fable d'anticipation glaçante, où l'humanité est en partage – le corps comme l'esprit – Préférence système s'avère aussi universel qu'intime et laisse habilement flotter la question de la cohabitation entre l'Homme et la machine.
La dictature des datas
Dans un futur pas si lointain, les robots cohabitent avec les humains, la vie quotidienne est numérisée, aseptisée et régie par la statistique: on ne conserve que ce qui plaît au plus grand nombre. Dans ce contexte, une grave crise d'espace de stockage survient: les serveurs ne peuvent plus héberger les vidéos, photos et messages que s'échange l'humanité. Il faut donc faire de la place ! Et pour cela, on liquide les données que plus personne n'utilise: l'oeuvre de Victor Hugo, la discographie de Céline Dion, l'oeuvre de Stanley Kubrick ... Dans ce contexte, un employé chargé de la destruction des données tente de sauver quelques oeuvres du désastre. Un récit d'anticipation qui interroge sur nos pratiques culturelles et l'utilisation des données et des machines. Un bel uppercut, graphiquement réussi !
Dans un futur pas si lointain, les robots cohabitent avec les humains, la vie quotidienne est numérisée, aseptisée et régie par la statistique: on ne conserve que ce qui plaît au plus grand nombre. Dans ce contexte, une grave crise d'espace de stockage survient: les serveurs ne peuvent plus héberger les vidéos, photos et messages que s'échange l'humanité. Il faut donc faire de la place ! Et pour cela, on liquide les données que plus personne n'utilise: l'oeuvre de Victor Hugo, la discographie de Céline Dion, l'oeuvre de Stanley Kubrick ... Dans ce contexte, un employé chargé de la destruction des données tente de sauver quelques oeuvres du désastre. Un récit d'anticipation qui interroge sur nos pratiques culturelles et l'utilisation des données et des machines. Un bel uppercut, graphiquement réussi !
  • Big Brother
  • litterature
  • culture
  • civilisation
  • Poésie
  • robot
  • datas

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3.5/5
sur 2 notes dont 1 avis lecteur
Un fantasme insipide qui ne tient pas
Un roman graphique très peu touchant qui s'essaie à réadapter la problématique de Fahrenheit 451 à nos jours. En fermant le livre on se demande qu'a-t-il voulu dire? Sinon des poncifs attendus sur la supposée ignarerie humaine et son incapacité à trouver de la valeur dans une culture "classique". Les dessins sont froids et statiques et reflètent un imaginaire un peu réac' fantasmant une nature qui se plierait aux ordres de l'humain cultivé. Enfin petit détail: si l'on veut conserver une œuvre, comme un texte par exemple, pourquoi forcément passer par la DATA? Pourquoi ne pas tout simplement l'écrire? L'auteur donne donc probablement plus de pouvoir à la DATA qu'elle n'en aurait réellement.
Un roman graphique très peu touchant qui s'essaie à réadapter la problématique de Fahrenheit 451 à nos jours. En fermant le livre on se demande qu'a-t-il voulu dire? Sinon des poncifs attendus sur la supposée ignarerie humaine et son incapacité à trouver de la valeur dans une culture "classique". Les dessins sont froids et statiques et reflètent un imaginaire un peu réac' fantasmant une nature qui se plierait aux ordres de l'humain cultivé. Enfin petit détail: si l'on veut conserver une œuvre, comme un texte par exemple, pourquoi forcément passer par la DATA? Pourquoi ne pas tout simplement l'écrire? L'auteur donne donc probablement plus de pouvoir à la DATA qu'elle n'en aurait réellement.
Préférence système
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4.6/5
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Paiement accepté
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