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Une nuit alors qu'il est au lit dans le noir et somnole la radio allumée, la musique de Mozart s'insinue dans la chambre et le réveille. L'émotion est si forte qu'il a peur de la perdre, de ne jamais pouvoir la revivre. Il se procure différents enregistrements de l'ouvre, les écoute, mais chaque fois quelque chose manque, il ne retrouve pas le plaisir de cette nuit-là. Puis un jour il apprend que le concerto va être donné à Paris.
Il décide de s'y rendre.
« Peut-on éterniser une émotion musicale, empêcher le temps de l'altérer ? C'est ce que tente le narrateur, ébloui par le Concerto pour clarinette en la majeur de Mozart (K.622), qu'il a écouté, une nuit, à la radio. Il cherche à mettre en scène le plaisir et l'émotion qu'il a éprouvés à la première écoute. Mais s'il est possible de reproduire le décor extérieur, "le décor intérieur, lui, n'est pas reproductible".
Pour évoquer cette chute de l'absolu, ce passage de l'extase à la déception, Christian Gailly accomplit des variations pathétiques et burlesques, le narrateur prend une allure de clown perdu qui semble vouloir expier sa propre impossibilité à rejoindre la beauté. Comme hanté par l'idée de perdre la grâce vibrante de son récit, Christian Gailly le suspend à son moment le plus dense : l'approche tremblante des corps.
Une pirouette narquoise interrompt la vague de lyrisme. Cette élégance de l'ironie, cette musique des mots brisée à son apogée, appartiennent en propre à Christian Gailly et sont la marque de son talent. » (Jean-Noël Pancrazi, Le Monde)
K.622 est paru en 1989.
pure extase
je viens de terminer K.622 de christian gailly livre qui parle de l'émotion d'un mec qui écoute ce concerto pour clarinette de mozart à la radio et qui cherche par tous les moyens à en retrouver la PREMIERE émotion ressentie pour çà il collectionne les versions mais pas moyen il va alors acheter un nouveau costume avec les pompes qui vont avec parce qu'il veut aller voir ce concerto en concert çà passe en ville il y va et rencontre des difficultés car il n'a pas de place réservée et dans le hall d'entrée il y a cet homme qui accompagne une femme aveugle lui il préfère mahler il est venu ici pour larguer sa femme parce qu'elle est aveugle en fait il en a plein le cul le mec lui dit carrément çà comme çà pof ! notre héros va finir par s'assoir à côté d'elle dans la salle par pur hasard (?) c'est dingue elle est folle aussi de ce concerto et ils se tirent avant la fin du concert parce que après la deuxième partie c'est du mahler et ils en ont rien à faire de mahler alors il insiste pour la ramener chez elle au départ elle ne veut pas elle pense que son mari l'attend dans le hall mais elle finit par accepter car elle comprend finalement que son mari l'a abandonnée ce soir ; ils écoutent chez elle une version du concerto qu'ils ont tous les deux et qu'ils aiment tous les deux c'est celle qu'ils préfèrent elle finit par lui ouvrir le pantalon neuf en extrait l'organe génital et le porte; et "il ouvre sa robe et lui extrait les rondeurs mammaires et les soutient elle lui dit laissez couler votre salive enduisez mes seins de votre salive caressez-moi aspirez-moi tirez-moi de moi-même jusqu'à me retrouver en vous ". voilà c'est tout ; c'est peu ? ... pas sûr ... notre héros ne voit plus rien, juste le chiffre qui apparaît en bleu : K.622 ... chef - d'oeuvre . c'est mon avis et je le partage . mon fils a beaucoup aimé, mon pote d'enfance pas du tout . ma femme est hors-jeu . that's life . tout çà n'a que peu d'importance ;
c'est très bien écrit, forcément .