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Melinda Sordino ne trouve plus les mots. Ou plus exactement, ils s'étranglent avant d'atteindre ses lèvres. Sa gorge se visse dans l'étau d'un secret et il ne lui reste que ces pages pour vous parler de ça. Se coupant du monde, elle se voit repoussée progressivement par' les élèves, les professeurs, ses amis, et même ses parents. Elle fait l'expérience intime de la plus grande des injustices : devenir un paria parce que ceux dont elle aurait.
tant besoin pensent que le mal-être, c'est trop compliqué, contagieux, pas fun. Melinda va livrer une longue et courageuse bataille, contre la peur, le rejet, contre elle-même et le monstre qui rôde dans les couloirs du lycée.
Vous parler de ça
Bon voilà le roman bouleversant et émouvant du mois. Je n’ai certes pas pleuré en le lisant mais Melinda a su me toucher par ce qu’elle traverse, sa façon de réagir, de traiter le « problème ».
J’ai commencé ce roman en ne sachant pas du tout ce que « ça » signifiait même si je m’en doutais un peu. Pendant une bonne partie du roman l’héroïne n’en parle pas, essaie d’oublier et surtout ne le nomme jamais.
L’intrigue du roman c’est que notre héroïne principale Melinda s’est faite violer avant sa rentrée au lycée. Lorsqu’elle a compris ce qui lui était arrivé, elle a paniqué et mis fin de façon brutale à une soirée. Le roman s’ouvre sur son premier jour au lycée. On comprend très vite qu’elle fait partie des élèves impopulaires à cause de la fin de cette soirée. Même ces anciennes amies lui ont tourné le dos. On se moque d’elle, on la bouscule, elle est indésirable. Elle ne parle pas beaucoup, et au début du roman cela se traduit par une difficulté à la comprendre. On ne sait pas trop si ce mutisme fait partie de son caractère ou si quelque chose l’a choqué, blessé.
Le roman évolue avec l’isolement de Melinda. On l’a coupé de ses anciennes amies, de son ancienne vie et elle va continuer sur cette trajectoire en se coupant de ses études, de sa famille.
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