Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Rusés, égoïste, chapardeur : l'image que nous a laissée des paysans la littérature médiévale est rarement celle d'un groupe animé par l'esprit...
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Rusés, égoïste, chapardeur : l'image que nous a laissée des paysans la littérature médiévale est rarement celle d'un groupe animé par l'esprit d'entraide.
Pourtant, on ne peut manquer de s'interroger sur les capacités e résistance et d'organisation du monde paysan au Moyen Age. Face à une aristocratie bien organisée, il serait étonnant que les paysans n'aient pas eu conscience de leurs intérêts communs et n'aient pas trouvé les moyens de les favoriser par des institutions et des actes de solidarité.
Quand on examine la communauté villageoise, dans la longue durée, on acquiert la conviction que, par-delà les conflits, c'est l'entraide, l'esprit de groupe et les sentiments communs qui l'emportent.
Qu'ils se manifestent par l'organisation du travail, par la prise en charge de l'administration municipale ou l'assistance au pauvre dans le cadre paroissial, les liens de la communauté paysanne sont donc puissants et les solidarités actives.
Monique Bourin est professeur d'histoire médiévale à l'université de Paris Panthéon-Sorbonne.
Robert Durand est professeur émérite à l'université de Nantes.