Musulmans et Chrétiens en Méditerranée occidentale Xème-XIIIème siècle. Contacts et échanges
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- Nombre de pages265
- PrésentationBroché
- Poids1.54 kg
- Dimensions15,4 cm × 23,9 cm × 1,5 cm
- ISBN2-86847-509-4
- EAN9782868475091
- Date de parution01/09/2000
- Collectiondidact histoire
- ÉditeurPU Rennes
Résumé
Partant des terres musulmanes (Maghreb, Espagne et Sicile), l'ouvrage de Robert Durand se propose d'analyser les réactions des Latins face à l'islam, entendu comme force politique et comme religion.
Ces réactions sont souvent faites d'hostilité, dans le cadre de la " reconquête " par les chrétiens d'une partie de l'Espagne et de la totalité de la Sicile. Mais la guerre le cède fréquemment aux affaires, les Etats chrétiens de la péninsule ibérique préférant souvent une situation de statu quo militaire qui leur permet de percevoir sur leurs adversaires d'importants tributs d'or.
La fascination vis-à-vis des musulmans (leur langue, leur culture, leur art) l'emporte souvent, en Espagne comme en Sicile, sur la franche hostilité : d'où les démarches des Latins pour s'approprier ces richesses matérielles et intellectuelles. Cela permet de s'interroger, parallèlement, sur le degré d'acculturation des populations chrétiennes sus domination musulmane, puis des musulmans sous domination chrétienne.
Chemin faisant, l'ouvrage de Robert Durand permet de nuancer l'idée un peu trop entretenue d'une tolérance portée à des sommets rarement atteints ailleurs, tout en dégageant la formidable contribution de l'islam méditerranéen occidental à l'éveil intellectuel latin.
Partant des terres musulmanes (Maghreb, Espagne et Sicile), l'ouvrage de Robert Durand se propose d'analyser les réactions des Latins face à l'islam, entendu comme force politique et comme religion.
Ces réactions sont souvent faites d'hostilité, dans le cadre de la " reconquête " par les chrétiens d'une partie de l'Espagne et de la totalité de la Sicile. Mais la guerre le cède fréquemment aux affaires, les Etats chrétiens de la péninsule ibérique préférant souvent une situation de statu quo militaire qui leur permet de percevoir sur leurs adversaires d'importants tributs d'or.
La fascination vis-à-vis des musulmans (leur langue, leur culture, leur art) l'emporte souvent, en Espagne comme en Sicile, sur la franche hostilité : d'où les démarches des Latins pour s'approprier ces richesses matérielles et intellectuelles. Cela permet de s'interroger, parallèlement, sur le degré d'acculturation des populations chrétiennes sus domination musulmane, puis des musulmans sous domination chrétienne.
Chemin faisant, l'ouvrage de Robert Durand permet de nuancer l'idée un peu trop entretenue d'une tolérance portée à des sommets rarement atteints ailleurs, tout en dégageant la formidable contribution de l'islam méditerranéen occidental à l'éveil intellectuel latin.