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Etats-Unis
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affirmation de soi
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emancipation
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ségrégation raciale
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humaniste
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groupe social
Ce premier roman écrit par Harper Lee, publié 50 ans après Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur, contient les personnages, le style (que je ne trouve pas particulièrement bon), l'attachement au sud des États-Unis de Harper Lee. Sinon, c'est une autre histoire qu'elle nous compte. Une histoire d'émancipation individuelle, humaine et féministe (sans être particulièrement revendicatif sur le sujet) qui a plus d'allant que l'oiseau moqueur, plus de substance psychologique à mon goût. Ce roman ouvre des portes sur nous mêmes, sur la place de chacun dans un groupe humain. Et cela dans un contexte
de racisme, de réaffirmation des positions supremacistes aux accents très contemporains. Sans être un grand livre, il a bien sa place dans une bibliothèque qui veut ouvrir sur le monde, bousculer nos certitudes. La littérature n'est elle pas là pour nous faire grandir à chaque livre un peu plus ? Suis-je toujours le même après une nouvelle lecture ? ... De ce point de vue, je dirais que Va et poste une sentinelle bouscule quand l'oiseau moqueur conforte et réconforte. Lisez les deux !
Le temps des désillusions
Scout a six ans lorsque son père, le juste et droit Atticus Finch défend un jeune noir accusé de viol au tribunal. Elle vit avec son frère, son père et leur bonne Calpurnia dans la paisible ville de Maycomb en Alabama.
Scout a vingt six ans lorsque débute "Va et poste une sentinelle". Elle revient pour quelques jours de vacances au pays de son enfance. De prime abord, rien n'a changé. La vie suit son cours loin des grandes villes agitées de la côte est. Mais derrière sa façade de tranquillité, la douce bourgade est déchirée par la haine raciale et Scout peine à reconnaître ses proches et notamment son père, Atticus le juste ...
Quelques longueurs, mais un beau roman sur le prix des idéaux et les conséquences des compromissions.