Portrait de l'Afrique du sud post-apartheid, ce roman semble plus un tableau qu'un roman basé sur une intrigue. Si vous vous attendez à y trouver du suspense, comme pourrait le suggérer le résumé, vous risquez d'être déçu. Les personnages sont par contre attachants, surtout ceux du narrateur, de son ami Bernie qui travaille dans la police et plus que tout de cette femme noire qu'il rencontre et avec qui il va nouer de vrais liens. Orgueilleuse et un peu froide au premier abord, je n'ai pu m'empêcher de lui donner les traits du Dr Ramphele de Cry Freedom, un personnage que j'adore. Ce
personnage est comme un reflet inversé du narrateur:
- Nous avons grandi dans la même ville.
- Pas vraiment. Vous avez grandi dans la partie blanche d'Alferdville, moi dan sla partie noire. Deux villes très différentes. Même si ma mère allait travailler dans la blanche.
On y retrouve ce même personnage de journaliste blanc que dans Cry Freedom, un journaliste qui a honte d'avouer qu'il n'a jamais mis les mis dans une township (j'ai d'ailleurs découvert que c'était un nom féminin en français, je disais toujours un township). Si j'ai pris plaisir à lire ce roman, je trouve qu'il lui manque un peu de ryhtme et une plume originale. Et j'ai été agacée par certaines généralités (heureusement rares):
Très gros mais sans la jovialité que les obèses adoptent pour s'attirer les bonnes grâces d'un monde sans pitié.
L'Afrique post-apartheid
Portrait de l'Afrique du sud post-apartheid, ce roman semble plus un tableau qu'un roman basé sur une intrigue. Si vous vous attendez à y trouver du suspense, comme pourrait le suggérer le résumé, vous risquez d'être déçu. Les personnages sont par contre attachants, surtout ceux du narrateur, de son ami Bernie qui travaille dans la police et plus que tout de cette femme noire qu'il rencontre et avec qui il va nouer de vrais liens. Orgueilleuse et un peu froide au premier abord, je n'ai pu m'empêcher de lui donner les traits du Dr Ramphele de Cry Freedom, un personnage que j'adore. Ce personnage est comme un reflet inversé du narrateur:
- Nous avons grandi dans la même ville.
- Pas vraiment. Vous avez grandi dans la partie blanche d'Alferdville, moi dan sla partie noire. Deux villes très différentes. Même si ma mère allait travailler dans la blanche.
On y retrouve ce même personnage de journaliste blanc que dans Cry Freedom, un journaliste qui a honte d'avouer qu'il n'a jamais mis les mis dans une township (j'ai d'ailleurs découvert que c'était un nom féminin en français, je disais toujours un township). Si j'ai pris plaisir à lire ce roman, je trouve qu'il lui manque un peu de ryhtme et une plume originale. Et j'ai été agacée par certaines généralités (heureusement rares):
Très gros mais sans la jovialité que les obèses adoptent pour s'attirer les bonnes grâces d'un monde sans pitié.