Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Roger Wallet est resté fidèle aux cieux, un peu gris et pluvieux, de la Picardie, où il a passé le plus " clair " de sa vie. Il y a mené une double...
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Roger Wallet est resté fidèle aux cieux, un peu gris et pluvieux, de la Picardie, où il a passé le plus " clair " de sa vie. Il y a mené une double carrière dans l'enseignement et dans l'action culturelle. L'écriture romanesque est chez lui une vocation assez tardive, abordée entre quadra et quinqua. Au début des années quatre-vingt-dix, il découvre l'écriture, dans le parage amical de Jean-Pierre Cannet (" Gueules d'orage ", " Bris de guerre ", " La grande faim dans les arbres ", " Little boy "...). Quelques nouvelles plus tard, il publie son premier roman, Portraits d'automne (Le Dilettante, 1999; Folio, 2002). Son second texte long (Ce silence entre nous, Denoël, 2000) confirme son goût des univers quotidiens, des vies simples, des gens " de peu ", de ces existences oit " le chagrin trouve à s'employer ". Ce premier roman, Portraits d'automne, paru au Dilettante en 1999 et aujourd'hui en poche (Folio), lui vaut une critique unanimement élogieuse et un passage à " Apostrophes ", l'émission mythique de Bernard Pivot.