Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
En deux coups de crayon, un pour les pauvres, un pour les riches, Tignous décrit l'humanité. Et on n'a pas envie d'en être. Mais regardons toujours....
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En deux coups de crayon, un pour les pauvres, un pour les riches, Tignous décrit l'humanité. Et on n'a pas envie d'en être. Mais regardons toujours. Surtout, regardons de l'endroit d'où Tignous dessine, lieu semblable à ces gabions qui, dans les réserves naturelles, permettent d'observer la faune sans l'effaroucher. Que voyons-nous par la fente ? Une jungle, mais sans fleurs luxuriantes ni cacatoès multicolores. Une jungle-décharge où les détritus s'organisent en lieux de vie avec mouches. De cette misère que le trait de Tignous festonne, s'élèvent cris et gémissements et, pire que tout, des mots d'espoir. Çà et là un ricanement révèle la présence d'un riche. Le dessin de Tignous nous montre que notre environnement rassurant n'est que trompe-l'œil, fausse perspective, toile peinte, cache-misère. C'est l'univers outré, grotesque, affligeant et brutal de son dessin qui est la réalité. Le pauvre n'a rien, le riche a beaucoup. Toute autre analyse n'est que papelardise de JT. Entrons donc chez les pauvres : " Toc ! Toc ! " - Qui est là ?
- Nous venons de la part de Tignous.
- Ah ! Quel gentil garçon. Et surtout, quel grand dessinateur ! Prenez pas cette chaise, elle est cassée. Gébé