Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Partout dans le monde, la nature et les conséquences du nazisme ne cessent de nourrir des controverses. Pas d'année ou presque sans que des auteurs,...
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Partout dans le monde, la nature et les conséquences du nazisme ne cessent de nourrir des controverses. Pas d'année ou presque sans que des auteurs, voire des hommes politiques, abordent de telle manière l'histoire du Troisième Reich que des polémiques en découlent. Aussi bien dans les milieux intellectuels que dans le grand public, les rituels de commémoration n'atténuent en rien les divergences d'appréciation de cet abominable héritage. Il a fallu, par exemple, plus de trois décennies pour que la date du 8 mai ne représente plus en Allemagne un jour de défaite, mais enfin officiellement, comme dans presque toute l'Europe, l'anniversaire de la Libération. Trop souvent, les mythes anciens perdurent dans les consciences. Les faux clichés s'y maintiennent. Dans Suite et séquelles de l'Allemagne nazie, Lionel Richard montre que beaucoup de responsables et de collaborateurs des moyens de communication de masse sont loin de dissiper ces visions infidèles. Cela, en dépit de l'intense travail de démythification effectué par les démocrates allemands, notamment par le biais de l'enseignement. Qu'il soit question de l'architecture ou du cinéma, des pratiques de l'armée pendant la guerre, des implications de la population, des bombardements alliés sur les villes, de la Résistance, de la Collaboration, les analyses du Troisième Reich proposées ici viennent nous prouver combien, plus que jamais, l'esprit critique se révèle nécessaire. Faut-il se résigner à ce que le Sommeil de la Raison, pour reprendre les mots de Goya dans le titre d'une gravure de ses Caprices en 1799, finisse par rendre acceptables les divagations, les mensonges et les crimes des nazis?...
Sommaire
Mémoire collective et identité nationale
Défendre l'architecture nazie ?
Un cinéma de détente, mais non purement distractif
Souvenirs lacunaires d'un fonctionnaire nazi en poste à Paris
Professeur émérite de Littérature comparée, Lionel Richard a été producteur d'émissions à la radio (France Culture) et collabore au Magazine littéraire et au Monde diplomatique.