Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Il n'y a de véritable réel qu'imaginaire... C'est ce qu'explorent ces quatre textes, et que démontre la logique de l'illogique. La fantasque Coraline-Laurence,...
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Il n'y a de véritable réel qu'imaginaire... C'est ce qu'explorent ces quatre textes, et que démontre la logique de l'illogique. La fantasque Coraline-Laurence, dont la jouissance consiste à se perdre elle-même, à se détruire et à se livrer par plaisir aux plus cruels prédateurs. Les étranges morts qui reviennent l'espace d'une nuit pour accompagner la Promeneuse et revivre éternellement leurs derniers instants, telle la petite Rébecca, gamine gouailleuse de neuf ans, jadis victime des douches truquées et dont les cendres sont répandues on ne sait où... Enigmatique Valérie dont la vie épistolaire rompt la perpétuelle solitude pour introduire dans sa correspondance l'idée d'un Palais des jungles salvateur. Enfin, le narrateur lui-même, victime de ses propres personnages, à la recherche de tous ses phantasmes. Rien n'est vrai dans ces quatre textes, qui ressortent pourtant d'une même assertion : il n'est de véritable réalité que l'imaginaire. A travers les méandres d'un fantastique de plus en plus personnel, Jean Rollin, dans ses livres et dans ses films, poursuit au milieu de passionnantes aventures feuilletonnesques et d'une très particulière approche de l'étrange et du surnaturel, une poésie qui peut faire penser aux ouvres surréalistes de Magritte, de Paul Delvaux, et bien entendu, de Clovis Trouille.