Je ne me lasse pas de lire ce poète prolixe et profond. La mort de son père donne lieu à de superbes passages.
Quelques réflexions que j'aime particulièrement : p 11 : "Un lit de lumière, une chaise de silence, une table en bois d'espérance, rien d'autre : telle est la petite chambre dont l'âme est locataire". p 24 : "Devant la mort nous serons comme à notre naissance, radicalement privés de toute puissance. C'est à cette faiblesse en nous que l'amour devrait s'adresser pour ne jamais se perdre." p27 : "L'amour est le miracle d'être un jour entendu jusque dans nos silences, et
d'entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l'état pur, aussi fine que l'air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse." et pour finir p 80 : "'On n'a qu'une faible idée de l'amour tant qu'on n'a pas atteint ce point où il est pur, c'est-à-dire non mélangé de demande, de plainte ou d'imagination."
critique
Je ne me lasse pas de lire ce poète prolixe et profond. La mort de son père donne lieu à de superbes passages.
Quelques réflexions que j'aime particulièrement : p 11 : "Un lit de lumière, une chaise de silence, une table en bois d'espérance, rien d'autre : telle est la petite chambre dont l'âme est locataire". p 24 : "Devant la mort nous serons comme à notre naissance, radicalement privés de toute puissance. C'est à cette faiblesse en nous que l'amour devrait s'adresser pour ne jamais se perdre." p27 : "L'amour est le miracle d'être un jour entendu jusque dans nos silences, et d'entendre en retour avec la même délicatesse : la vie à l'état pur, aussi fine que l'air qui soutient les ailes des libellules et se réjouit de leur danse." et pour finir p 80 : "'On n'a qu'une faible idée de l'amour tant qu'on n'a pas atteint ce point où il est pur, c'est-à-dire non mélangé de demande, de plainte ou d'imagination."