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Qu'y-a-t-il encore à apprendre sur Alfred Hitchcock ? entend-on parfois dire. Pour quelle raison faudrait-il taire que l'œuvre écrite de cet artiste grandiose est sans doute la source intarissable de toutes les réjouissances ? Mieux encore : le moment est venu d'entendre Hitchcock écrivain. Il faut lire « Rôle de la femme » – cette réponse de 1919 à tous les futurs procès en misogynie. Ou bien « Sordide ».
C'est le texte et le style d'un devin japonais de 1920. De perpétuels coups à trois bandes – russes, anglaises et américaines. Un humour imparable, toujours. Et une vivacité d'esprit, des mouvements de pensée fulgurants et espiègles – sortes de traits projetés d'une sarbacane, fichée dans la bouche enthousiaste d'un enfant.