Quatre murs, quatre enfants, quatre piliers d’une maison d’enfance, Somanges.
" ces murs nous ont façonnés, nourris, portés. Tu imagines parfois notre vie, sans Somanges? Je repense à nos rires, notre complicité, nos disputes, ces petits riens du quotidien qui ne laissent de traces qu’à l’intérieur."
Puis les enfants grandissent. Les aînés ont bien réussi. Saul est directeur d’un grand quotidien, Hélène est un nez réputé. Les jumeaux, Elias et Reina ont plus de difficultés, surtout Reina avec son handicap.
Lorsque le père disparaît, un lien familial est rompu. Les
premières brouilles commencent lorsqu’il faut vendre la maison d’enfance.
" Sans la maison, on se perdra."
Retrouver un équilibre les uns sans les autres est parfois difficile, surtout quand certains souvenirs de jeunesse sont pénibles.
" Les êtres proches, vivants ou morts, sont à la fois absents et omniprésents, on ne se défait jamais tout à fait de leur influence."
Comme dans Les séparées, à force de question, l’auteur explore les mémoires, pousse à l’introspection. Provoquer une nouvelle réunion de la famille autour de la mère est une volonté de retrouver la douceur du temps familial mais suscite inévitablement les questionnements sur les blessures d’enfance.
J’ai retrouvé ici le même sens de construction, des thèmes similaires au roman Les séparées. Mais cette fois,, Kéthévane Davrichewy donne la parole successivement à chaque enfant devenu adulte en regroupant toutefois Rena et Elias dans leur gémellité.
Si certains comme Saul en vieillissant ont appris à se taire, Réna a besoin de parler, de remuer ce passé pour retrouver ces liens d’enfance, pour atténuer la souffrance de son corps et de son esprit. Hélène, déjà tendrement aimée dans son adolescence est celle qui a réussi, adulée et protégée par sa mère. Pourtant personne ne soupçonne sa réelle solitude.
Si je me sens plus proche d’un roman comme La mer noire, notamment pour le passé historique de la narratrice, j’aime toujours autant le style de l’auteur qui, de manière très concise et précise force le questionnement afin que chacun exhume ce passé qui les construit et meurtrit tout à la fois.
L'enfance vu de l'âge adulte
Quatre murs, quatre enfants, quatre piliers d’une maison d’enfance, Somanges.
" ces murs nous ont façonnés, nourris, portés. Tu imagines parfois notre vie, sans Somanges? Je repense à nos rires, notre complicité, nos disputes, ces petits riens du quotidien qui ne laissent de traces qu’à l’intérieur."
Puis les enfants grandissent. Les aînés ont bien réussi. Saul est directeur d’un grand quotidien, Hélène est un nez réputé. Les jumeaux, Elias et Reina ont plus de difficultés, surtout Reina avec son handicap.
Lorsque le père disparaît, un lien familial est rompu. Les premières brouilles commencent lorsqu’il faut vendre la maison d’enfance.
" Sans la maison, on se perdra."
Retrouver un équilibre les uns sans les autres est parfois difficile, surtout quand certains souvenirs de jeunesse sont pénibles.
" Les êtres proches, vivants ou morts, sont à la fois absents et omniprésents, on ne se défait jamais tout à fait de leur influence."
Comme dans Les séparées, à force de question, l’auteur explore les mémoires, pousse à l’introspection. Provoquer une nouvelle réunion de la famille autour de la mère est une volonté de retrouver la douceur du temps familial mais suscite inévitablement les questionnements sur les blessures d’enfance.
J’ai retrouvé ici le même sens de construction, des thèmes similaires au roman Les séparées. Mais cette fois,, Kéthévane Davrichewy donne la parole successivement à chaque enfant devenu adulte en regroupant toutefois Rena et Elias dans leur gémellité.
Si certains comme Saul en vieillissant ont appris à se taire, Réna a besoin de parler, de remuer ce passé pour retrouver ces liens d’enfance, pour atténuer la souffrance de son corps et de son esprit. Hélène, déjà tendrement aimée dans son adolescence est celle qui a réussi, adulée et protégée par sa mère. Pourtant personne ne soupçonne sa réelle solitude.
Si je me sens plus proche d’un roman comme La mer noire, notamment pour le passé historique de la narratrice, j’aime toujours autant le style de l’auteur qui, de manière très concise et précise force le questionnement afin que chacun exhume ce passé qui les construit et meurtrit tout à la fois.