Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Au début des années 1923, les éditions Arthème Fayard lancent la revue Les Œuvres Libres, un "mensuel ne publiant que de l'inédit". Chaque numéro...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 1 octobre et le 2 octobre
En librairie
Résumé
Au début des années 1923, les éditions Arthème Fayard lancent la revue Les Œuvres Libres, un "mensuel ne publiant que de l'inédit". Chaque numéro rassemble en prépublication les romans de plusieurs écrivains. En juillet 1921, dès qu'il apprend la création de cette revue, Marcel Proust manifeste l'intention de collaborer régulièrement. Il va alors confier deux romans qu'il considère comme autonomes (chacun sous-titré "roman inédit et complet"), même s'il les destine à être ensuite intégrés, remaniés, à un autre projet littéraire d'envergure. Ces deux livres constituent une véritable curiosité dans l'ordre de l'édition proustienne. En novembre 1921, l'auteur confie tout d'abord aux éditions Fayard le roman intitulé Jalousie. Un second manuscrit est préparé à l'automne 1922, mais Marcel Proust meurt le 18 novembre, à l'âge de 51 ans. Montage serré et original de La Prisonnière, ce "roman corsaire" ne paraîtra que de façon posthume, en février 1923, sous le titre Précaution inutile. Rescapé de l'oubli, ce texte annonce l'ère du soupçon le Je, la conscience, le for intérieur, cette "ineffable intimité avec soi", dira Nathalie Sarraute, masquent un vide une absence ou une nostalgie.