Je n'avais pas lu Philippe Jaenada depuis Le chameau sauvage, et puis je l'ai entendu dans une émission de radio, parler de sa vie, et il m'a intriguée. Le thème (malheureusement) estival de ce roman me l'a fait choisir. Un écrivain nommé Voltaire (ce qui donne lieu a des considérations réjouissantes à un moment du roman) loue une petite villa pour les vacances avec sa femme Oum et son fils Géo. Ils sont déjà venus se reposer dans ce petit coin des Pouilles deux ans auparavant, et y connaissent quelques personnes, même s'ils ne parlent pas italien, ce qui est parfois gênant, d'ailleurs.
(Ah, la scène du coup de balai sur le balcon, où le narrateur se retrouve enfermé dehors, j'ai failli m'y étouffer de rire !). Mais le village de vacances est cerné de forêts et un incendie se déclare, par temps de grand vent, les obligeant à se réfugier sur la plage.
C'est bien sûr très schématiquement résumé, ce qui est surtout passionnant, c'est que le narrateur fait état de toutes les pensées qui le traversent à chaque moment de cette journée particulièrement éprouvante et dramatique. Avec le style inimitable de Philippe Jaenada, tout hérissé de parenthèses, pratiquant avec acharnement l'auto-dérision et les comparaisons empreintes d'humour, cela donne un résultat à la fois authentique, humain, et dramatiquement drôle.
Dramatiquement drôle
Je n'avais pas lu Philippe Jaenada depuis Le chameau sauvage, et puis je l'ai entendu dans une émission de radio, parler de sa vie, et il m'a intriguée. Le thème (malheureusement) estival de ce roman me l'a fait choisir. Un écrivain nommé Voltaire (ce qui donne lieu a des considérations réjouissantes à un moment du roman) loue une petite villa pour les vacances avec sa femme Oum et son fils Géo. Ils sont déjà venus se reposer dans ce petit coin des Pouilles deux ans auparavant, et y connaissent quelques personnes, même s'ils ne parlent pas italien, ce qui est parfois gênant, d'ailleurs. (Ah, la scène du coup de balai sur le balcon, où le narrateur se retrouve enfermé dehors, j'ai failli m'y étouffer de rire !). Mais le village de vacances est cerné de forêts et un incendie se déclare, par temps de grand vent, les obligeant à se réfugier sur la plage.
C'est bien sûr très schématiquement résumé, ce qui est surtout passionnant, c'est que le narrateur fait état de toutes les pensées qui le traversent à chaque moment de cette journée particulièrement éprouvante et dramatique. Avec le style inimitable de Philippe Jaenada, tout hérissé de parenthèses, pratiquant avec acharnement l'auto-dérision et les comparaisons empreintes d'humour, cela donne un résultat à la fois authentique, humain, et dramatiquement drôle.