Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Depuis l'Antiquité Gréco-Romaine, la philosophie du droit privilégie deux grandes questions. La première porte sur le statut ontologique du droit,...
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Depuis l'Antiquité Gréco-Romaine, la philosophie du droit privilégie deux grandes questions. La première porte sur le statut ontologique du droit, c'est-à-dire sur l'essence du droit conçu., à travers le discours du législateur ou du juge, comme un objet normatif dont la teneur diverge selon les différentes écoles philosophiques. A l'ontologie réaliste et objectiviste des Anciens qui tenaient le droit pour immanent à la nature des choses, s'oppose l'ontologie idéaliste et subjectiviste des Modernes selon lesquels le droit est un produit de l'esprit construit au service de l'homme. L'ouvrage analyse tout particulièrement cette seconde approche dont l'essoufflement contemporain constitue un symptôme de la crise de la modernité juridique. La seconde interrogation porte sur le statut épistémologique du droit. Elle s'intéresse au droit comme discipline scientifique, c'est-à-dire comme méta-discours pratiqué par les professeurs de droit. L'enjeu de la question épistémologique est de s'interroger sur les conditions de scientificité de ce méta-discours. Selon certaines écoles philosophiques, dites idéalistes, le juriste peut prescrire, sous la bannière de la science, un idéal de justice que d'autres courants, considérés comme empiristes, interdisent d'invoquer en invitant le juriste à se contenter de décrire le droit positif. Présentant ces deux tendances rivales comme deux impasses épistémologiques, l'ouvrage promeut une troisième voie, dite critique, qui consiste à construire, pour rendre compte du droit, des représentations qu'on appelle des théories du droit.
Sommaire
LA QUESTION ONTOLOGIQUE : QU'ES CE QUE LE DROIT ?
L'idéalisme subjectiviste de la modernité : la volonté représentée comme fondement de l'ordre juridique
Le réalisme objectiviste de la post-modernité : la volonté représentée comme simple moteur de l'ordre juridique
LA QUESTION EPISTEMOLOGIQUE : COMMENT CONNAITRE LE DROIT ?
Les deux obstacles épistémologiques : l'idéalisme et l'empirisme
La recherche d'une voie médiane : la construction d'une théorie du droit