Faut-il abandonner le pouvoir aux savants ?. La tentation de l'épistocratie

Par : Alexandre Viala
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  • Nombre de pages218
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.282 kg
  • Dimensions14,7 cm × 21,2 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-247-23316-8
  • EAN9782247233168
  • Date de parution20/06/2024
  • CollectionLes sens du droit. Essai
  • ÉditeurDalloz

Résumé

Un ouvrage à conseiller aux personnes s'interrogeant sur la notion de démocratie et sur ce qui peut la menacer. L'épistocratie est un mode de gouvernement qui confie le pouvoir aux détenteurs du savoir et défie la ligne de séparation qu'avait tracée Max Weber entre le savant et le politique. D'un usage assez rare, le mot renvoie à un idéal platonicien qui repose sur l'idée qu'en confiant le pouvoir à tous, savants comme ignorants, la démocratie nous exposerait au risque d'être gouvernés par de mauvaises décisions.
La démocratie serait un danger, l'épistocratie une assurance. L'idéal épistocratique fait aujourd'hui son chemin depuis qu'à la faveur de la globalisation du droit, de l'épuisement des grands récits idéologiques et de la technicisation des enjeux à laquelle est confrontée la société, le pouvoir politique prend de plus en plus appui, avant de prendre ses décisions, sur l'éclairage scientifique des experts.
De là à abolir le suffrage universel, à instaurer un suffrage capacitaire ou à confier un vote plural aux diplômés, il n'y a qu'un pas qui n'a, néanmoins, encore jamais été franchi. Pourtant, certaines tendances épistocratiques se font jour, dans nos démocraties libérales, au risque de contribuer, au nom d'un rationalisme confinant au dogmatisme, à l'effacement du politique et à la montée des populismes.
Un ouvrage à conseiller aux personnes s'interrogeant sur la notion de démocratie et sur ce qui peut la menacer. L'épistocratie est un mode de gouvernement qui confie le pouvoir aux détenteurs du savoir et défie la ligne de séparation qu'avait tracée Max Weber entre le savant et le politique. D'un usage assez rare, le mot renvoie à un idéal platonicien qui repose sur l'idée qu'en confiant le pouvoir à tous, savants comme ignorants, la démocratie nous exposerait au risque d'être gouvernés par de mauvaises décisions.
La démocratie serait un danger, l'épistocratie une assurance. L'idéal épistocratique fait aujourd'hui son chemin depuis qu'à la faveur de la globalisation du droit, de l'épuisement des grands récits idéologiques et de la technicisation des enjeux à laquelle est confrontée la société, le pouvoir politique prend de plus en plus appui, avant de prendre ses décisions, sur l'éclairage scientifique des experts.
De là à abolir le suffrage universel, à instaurer un suffrage capacitaire ou à confier un vote plural aux diplômés, il n'y a qu'un pas qui n'a, néanmoins, encore jamais été franchi. Pourtant, certaines tendances épistocratiques se font jour, dans nos démocraties libérales, au risque de contribuer, au nom d'un rationalisme confinant au dogmatisme, à l'effacement du politique et à la montée des populismes.