Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" L'envie d'écrire Petite rue des Bouchers est née de mon goût pour les romans noirs et de ma rencontre avec Jérôme Charyn, un des maîtres du genre,...
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" L'envie d'écrire Petite rue des Bouchers est née de mon goût pour les romans noirs et de ma rencontre avec Jérôme Charyn, un des maîtres du genre, qui m'a prodigué stimulation, conseils et encouragements. " Le Bruxelles des années 50 où, tout jeune musicien, j'ai découvert pendant deux mois le monde de la nuit, de la pègre, de la drogue, de la prostitution et du jazz, m'a fourni le décor et les personnages de cette "fiction autobiographique" en forme de "polar". C'est aussi un hommage à une Belgique qui s'est montrée hospitalière et savoureuse et dont l'exotisme fascinait le jeune Méditerranéen fraîchement exilé que j'étais. " Toute ressemblance avec des faits réels n'est absolument pas fortuite : dans la boîte où je jouais, l'inoubliable Grenier de la Petite rue des Bouchers, j'étais, à mon piano, le spectateur (et parfois l'acteur) privilégié de toutes les intrigues et tous les trafics qui s'y tramaient. " Ce récit a été aussi l'occasion de me souvenir des amours et des amitiés de cette époque qui ont marqué profondément ma vie affective et musicale. "
(GEORGES MOUSTAKI)