« Montevideo Hotel » est le second roman de Muriel Mourgue. Il met à l’honneur l’univers du jazz des fifties.
New York 1956, Martin, saxophoniste d’un groupe de Greenwich Village, est découvert mort une balle dans la tête. L’arme retrouvée à ses côtés, avec ses seules empreintes sur la crosse, conduit la Police à conclure à un suicide. Pourtant, John, qui joue dans le même groupe que la victime, est persuadé qu’il s’agit d’un meurtre. C’est pour cette raison qu’il pousse les portes de l’agence de Thelma Vermont, une détective privée plutôt spécialisée dans
les adultères que les crimes de sang.
Thelma va infiltrer le microcosme artistique et les clubs de Greenwich Village afin de démasquer le coupable.
Avec « Montevideo Hotel », nous sommes en présence d’un polar noir des plus classique. De ceux qui étaient publiés dans les années 50. J’ai ressenti ce livre comme un hommage de Muriel Mourgue au genre, ce qui en soit est loin d’être un problème. Au contraire, l’amour que porte l’auteur pour la période est la force de ce roman. Tout y est : clubs enfumés où l’on joue du jazz, mafieux qui se battent pour un territoire, l’ombre de la ségrégation toujours présente... L’ambiance est très travaillée et j’ai apprécié la découverte de cet univers que je connais peu. La scène du concert de Billie Holiday en est la plus représentative (et la plus réussie à mon avis).
Le livre regorge de dialogues, cela permet de donner un certain dynamisme, mais ces derniers nuisent au développement des personnages. Ils manquent un peu de charisme. Pour autant, j’ai passé un agréable moment et je recommande chaudement « Montevideo Hotel » aux amoureux de jazz et des atmosphères enfumés des années 50.
Je vais sous peu me plonger dans « Néant écarlate », le quatrième roman de l’auteure, qui cette fois est un thriller d’anticipation. C’est ce que l’on appelle faire le grand écart et rien que pour ça je félicite Muriel Mourgue !
http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/
chronique de dubruitdanslesoreilles
« Montevideo Hotel » est le second roman de Muriel Mourgue. Il met à l’honneur l’univers du jazz des fifties.
New York 1956, Martin, saxophoniste d’un groupe de Greenwich Village, est découvert mort une balle dans la tête. L’arme retrouvée à ses côtés, avec ses seules empreintes sur la crosse, conduit la Police à conclure à un suicide. Pourtant, John, qui joue dans le même groupe que la victime, est persuadé qu’il s’agit d’un meurtre. C’est pour cette raison qu’il pousse les portes de l’agence de Thelma Vermont, une détective privée plutôt spécialisée dans les adultères que les crimes de sang.
Thelma va infiltrer le microcosme artistique et les clubs de Greenwich Village afin de démasquer le coupable.
Avec « Montevideo Hotel », nous sommes en présence d’un polar noir des plus classique. De ceux qui étaient publiés dans les années 50. J’ai ressenti ce livre comme un hommage de Muriel Mourgue au genre, ce qui en soit est loin d’être un problème. Au contraire, l’amour que porte l’auteur pour la période est la force de ce roman. Tout y est : clubs enfumés où l’on joue du jazz, mafieux qui se battent pour un territoire, l’ombre de la ségrégation toujours présente... L’ambiance est très travaillée et j’ai apprécié la découverte de cet univers que je connais peu. La scène du concert de Billie Holiday en est la plus représentative (et la plus réussie à mon avis).
Le livre regorge de dialogues, cela permet de donner un certain dynamisme, mais ces derniers nuisent au développement des personnages. Ils manquent un peu de charisme. Pour autant, j’ai passé un agréable moment et je recommande chaudement « Montevideo Hotel » aux amoureux de jazz et des atmosphères enfumés des années 50.
Je vais sous peu me plonger dans « Néant écarlate », le quatrième roman de l’auteure, qui cette fois est un thriller d’anticipation. C’est ce que l’on appelle faire le grand écart et rien que pour ça je félicite Muriel Mourgue !
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