En cours de chargement...
Jean-Julien Martin, jeune homme, raconte dans une langue savoureuse ses premiers pas dans la peinture, la peinture du père Renault son "prof de dess" puis son maître, avec Robert Lesbounit au cours du soir à Montpamasse. Bientôt entouré de ses camarades peintres, dessinateurs ou sculpteurs dont Ipousteguy, chef de file du groupe G de Montparnasse, il se pose en défenseur farouche de la vie, de la peinture.
Les questionnements sur la couleur, la structure de l'ouvre et l'amour sont éternellement remis sur le métier. Les appels de la guerre et les drames qui s'y jouent ne font qu'exacerber la volonté et le besoin de créer. L'artiste tel qu'il le décrit ne trouve pas de répit et cinquante ans plus tard, il nous dit encore son angoisse et son bonheur de peindre. Ma part de couleur n'est pas seulement un récit autobiographique, c'est aussi une réflexion profonde sur l'absolue nécessité de l'art.
Isabelle Pourmir