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La langue de Raharimanana est celle du conte, du récit à haute voix. A travers douze nouvelles, l'auteur se fait griot pour évoquer son île-continent, Madagascar, non comme un triomphe des sables d'or et des criques magiques mais comme le heu de la souffrance, de la misère et des passions. Côte à côte le narrateur et l'île aiment et souffrent, désirent avec une envie dévorante, canine. On assassine dans les rues de la ville, dans les maisons les corps s'acharnent à exister à force de bruits, odeurs, douleurs hallucinantes.