Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce second volume des Lettres à l'Amant s'étend du 6 septembre 1963 au 9 juillet 1964, c'est-à-dire tout au long de l'année universitaire pendant laquelle...
Lire la suite
Ce second volume des Lettres à l'Amant s'étend du 6 septembre 1963 au 9 juillet 1964, c'est-à-dire tout au long de l'année universitaire pendant laquelle Mireille Sorgue prépare propédeutique à Toulouse.
Dans le premier volume, qui fut salué par une critique unanime comme un événement littéraire, Mireille Sorgue, émerveillée par cet amour qu'elle voyait surgir en elle, a décrit au jour la journée la naissance du sentiment amoureux, et son affermissement, et son affirmation, dans une prose d'une sensualité jamais égalée.
Ici, l'amour parle en maître, ayant donné à Mireille Sorgue toute la sagesse et toute la suavité du monde. A vingt ans à peine, elle sait pouvoir écrire à l'Amant plus âgé qu'elle : " Et je peux bien être petite, il n'empêche que je te mets au monde, puissante comme la terre-mère, et parce que tu es beau, mon enfant, mon amant, je m'éprouve infinie... "
Infinie, telle est cette correspondance ; infinie, telle est cette écriture ; infinie, telle est cette passion d'un amour culminant.
H.B.