Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce texte où les mots se font boules volantes et se tirent hors de l'immobilité pour se déplacer dans la légèreté du jour, là où les yeux parcourent...
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Livré chez vous entre le 24 septembre et le 27 septembre
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Résumé
Ce texte où les mots se font boules volantes et se tirent hors de l'immobilité pour se déplacer dans la légèreté du jour, là où les yeux parcourent le ciel et volent à nu dans l'insaisissable pour avaler le visible.
Et des mots aux yeux, nous sommes dépouillés du poids de la terre, libérés de la fixité de l'invisible comme propulsés au dehors de l'immobilité et de la matière, au dehors de l'animalité.
Ou nous sommes pressés dans la transparence de la pupille voyante et jetés à vif dans la matière dénudée comme projetés au dedans de la mobilité et de l'image, au dedans de l'humanité.
Et le glissement se fait de l'extension contre terre à la fuite dans l'espace, de l'être figé dans la nuit à l'être mobile dans le jour : c'est l'arrachement au touchable, l'extraction hors de la nuit ou le parcours de l'intouchable, le voyage au creux de l'iris et du visible.
C'est que ce texte, comme la vue, nous concentre tout entier dans la trajectoire du regard, nous loge tout entier dans les globes ailés pour nous déplacer tout entier dans le visible et nous faire tout entier homme. Ce texte où les mots se font boules volantes et se tirent hors de l'immobilité pour se déplacer dans la légèreté du jour, là où les yeux parcourent le ciel et volent à nu dans l'insaisissable pour avaler le visible.
Et des mots aux yeux, nous sommes dépouillés du poids de la terre, libérés de la fixité de l'invisible comme propulsés au dehors de l'immobilité et de la matière, au dehors de l'animalité.
Ou nous sommes pressés dans la transparence de la pupille voyante et jetés à vif dans la matière dénudée comme projetés au dedans de la mobilité et de l'image, au dedans de l'humanité.
Et le glissement se fait de l'extension contre terre à la fuite dans l'espace, de l'être figé dans la nuit à l'être mobile dans le jour : c'est l'arrachement au touchable, l'extraction hors de la nuit ou le parcours de l'intouchable, le voyage au creux de l'iris et du visible.
C'est que ce texte, comme la vue, nous concentre tout entier dans la trajectoire du regard, nous loge tout entier dans les globes ailés pour nous déplacer tout entier dans le visible et nous faire tout entier homme.