En ces temps de grands troubles, le futur roi, Louis XIV, humilié, fuit la Fronde et l'ambition des princes sur les mauvaises routes du Royaume de France.
Au Palais-Royal, un homme surgit, sauvant la vie du cardinal Mazarin. Il est comte, général d'artillerie, et s'appelle Loup de Pomonne, seigneur de Nissac. Nul ne l'a vaincu à l'épée, aucune armée ne l'a jamais défait. A la demande de Mazarin, Nissac monte une petite troupe, " Les Foulards rouges ", curieux mélange d'aristocrates et de galériens.
Sabotages, missions secrètes, duels au clair de lune, guets-apens, tombes profanées, espions, rendez-vous galants, trahisons, poursuites dans les égouts, enlèvement, trésors exhumés, rien n'y manque, pas même la lutte acharnée entre deux femmes éblouissantes de beauté pour gagner le cœur de Nissac.
En cette époque étrangement moderne où les dames montent à cheval, l'épée au côté, et se battent en duel, où deux très grands écrivains français - le cardinal de Retz et La Rochefoucault - luttent pour la Fronde, un autre péril menace... Le visage caché par un masque d'argent, un homme appelé l'Ecorcheur terrorise villes et campagnes et va croiser la route de Nissac.
D'une plume très élégante, Frédéric H. Fajardie signe une formidable épopée, entre thriller historique et roman de cape et d'épée, avec l'ambition déclarée de chasser jusqu'au souvenir du mot " ennui ", nous faire trembler, rire, pleurer, rêver... et passer quelques nuits blanches, avec un livre romantique et captivant.
Un véritable petit bijou!!!
Longtemps considéré comme une référence du roman noir français, Fajardie eut la lumineuse idée de s'atteler à la fin (trois fois hélas!!!) de sa brillante carrière, au genre historique.
Sorti en 2001, « les foulards rouges » initie donc une veine nouvelle pour cet auteur, qui époustoufle littéralement par sa maestria à mélanger Histoire de France, aventure et intrigue policière.
Cavalcades échevelées, duels endiablés, belles intrépides et dialogues qui font mouche, tels sont (entre autres...) les ingrédients explosifs de ce digne héritier de Dumas et de Rostand.
Un régal AB-SO-LU !!!!