Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ce furent des camarades de régiment qui me donnèrent ce surnom de Gab la Rafale ; quant aux émiles, c'est ainsi qu'un de mes personnages, Alphonse...
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Ce furent des camarades de régiment qui me donnèrent ce surnom de Gab la Rafale ; quant aux émiles, c'est ainsi qu'un de mes personnages, Alphonse Dulaurier, baptise le courriel des souverainistes, l'e-mail anglo-saxon. Ce livre est le premier pour lequel je n'aurai noirci ni carnet, ni cahier, ni feuilles volantes ; utilisé ni crayon, ni porte-plume, ni stylo ; dont il n'existe aucun manuscrit. C'est mon premier bébé de l'ère virtuelle, mon premier bébé électronique. Les Emiles de Gab la Rafale sont aussi le premier livre où les mots jaillis de mon coeur et de mon cerveau, les soubresauts de mon humeur volage, sont datés à l'heure, à la minute près : ce n'est pas un livre, c'est un électrocardiogramme, un sismographe. Je l'ai baptisé roman, en songeant à mon infortuné ami Hervé Guibert qui avait ainsi appelé ses Mémoires, et surtout parce que cette vie bariolée, contrastée, me semble aussi romanesque que la plus ingénieuse des fictions.