Reçu dans le cadre de l'Opération "Un poche, un(e) Mordu(e), une critique !", je remercie Libfly et les Éditions Points de m’avoir permis de lire Joyce Carol Oates pour la première fois. J'ai longtemps reculé avant d'attaquer ce roman, je crois qu'il me faisait un peu peur. Un tel sujet (le suicide d'un jeune marié au lendemain de sa nuit de noce et sa veuve qui reste en plan) me paraissait difficile à tenir sur la durée.
En réalité, cela ne résume qu'une toute petite partie du roman. Car ensuite, nous suivons Ariah, la "veuve blanche des Chutes", son mariage, sa famille. Ce qui
est assez surprenant, c'est que la narration est prise en charge successivement par chaque membre de la famille Burnaby. Et à chaque changement de narrateur, il semble qu'on parte dans une toute autre direction, même si on gravite toujours autour de la famille Burnaby . J'ai eu comme l'impression de lire plusieurs romans en un seul roman. Et j'avoue que, si c'est assez fort au niveau de la construction, du style, j'ai parfois regretté de ne pas m'arrêter sur tel ou tel personnage. J'aurais aimé fouillé dans le passé du jeune marié pour découvrir les raisons de son suicide. J'aurais aimé connaître le dénouement de l'affaire de la pollution industrielle du Love Canal.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Ariah, complexe et ambivalente mais attachante.
Au final, un roman trouble, flou, déroutant. A l'image des Chutes... (juin 2012)
Un roman trouble, flou, déroutant.
Reçu dans le cadre de l'Opération "Un poche, un(e) Mordu(e), une critique !", je remercie Libfly et les Éditions Points de m’avoir permis de lire Joyce Carol Oates pour la première fois. J'ai longtemps reculé avant d'attaquer ce roman, je crois qu'il me faisait un peu peur. Un tel sujet (le suicide d'un jeune marié au lendemain de sa nuit de noce et sa veuve qui reste en plan) me paraissait difficile à tenir sur la durée.
En réalité, cela ne résume qu'une toute petite partie du roman. Car ensuite, nous suivons Ariah, la "veuve blanche des Chutes", son mariage, sa famille. Ce qui est assez surprenant, c'est que la narration est prise en charge successivement par chaque membre de la famille Burnaby. Et à chaque changement de narrateur, il semble qu'on parte dans une toute autre direction, même si on gravite toujours autour de la famille Burnaby . J'ai eu comme l'impression de lire plusieurs romans en un seul roman. Et j'avoue que, si c'est assez fort au niveau de la construction, du style, j'ai parfois regretté de ne pas m'arrêter sur tel ou tel personnage. J'aurais aimé fouillé dans le passé du jeune marié pour découvrir les raisons de son suicide. J'aurais aimé connaître le dénouement de l'affaire de la pollution industrielle du Love Canal.
J'ai beaucoup aimé le personnage d'Ariah, complexe et ambivalente mais attachante.
Au final, un roman trouble, flou, déroutant. A l'image des Chutes... (juin 2012)