Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Lorsque les pompiers évacuent le corps de Titi, son seul vrai copain de galère mort sous un banc de la station Ménilmontant, Rico décide de foutre...
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Lorsque les pompiers évacuent le corps de Titi, son seul vrai copain de galère mort sous un banc de la station Ménilmontant, Rico décide de foutre le camp. De quitter Paris, pour le Sud. A mourir autant mourir au soleil.
Dans l'hiver glacial, Rico rumine l'échec de sa vie. Son divorce. Son fils, Julien, qu'il n'a plus le droit de voir. L'engrenage qui l'a jeté à la rue.
Sur la route, Rico croisera Félix, qui " tape le ballon ", ne parle presque plus, a perdu la notion du temps. Et puis Mirjana, une jeune Bosniaque paumée, fauchée, prostituée pour survivre, dit-elle, puisqu'elle est déjà morte. Et
puis d'autres, eux aussi vaincus par la vie.
A Marseille, il voudrait revoir Léa, le premier amour de
Sa jeunesse.
Qui a dit que l'espoir est au bout du chemin ?
Jean-Claude Izzo est né à Marseille. Il a été journaliste et a publié trois romans dans la " Série Noire " (Total Kheops, Chourmo, Solea) et, chez Flammarion, Les Marins perdus.