Biographie de Georges Arnaud
De son vrai nom Henri Girard, Georges Arnaud est né à Montpellier en 1918 et mort en 1987. Ayant rejoint les forces combattantes au début de la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier mais parvient à s'évader. Après la guerre, alors que ses diplômes le destinent à la carrière juridique, il choisit de s'exiler en Amérique latine juste après le procès retentissant qui suivit l'assassinat de son père et où il fut innocenté. Établi là-bas jusqu'en 1949, il tire de ce séjour déterminant trois grands romans, Le salaire de la peur (1949), Le voyage du mauvais larron (1946-1948), Lumière de soufre (1952), ainsi qu'un recueil de nouvelles La plus grande pente (1961). Aventurier-écrivain, Georges Arnaud n'a jamais manqué de se faire le porte-parole des opprimés, notamment dans ses reportages : Prisons (1953), et Indiens pas morts (1956), ou encore dans un pamphlet dénonçant les atrocités commise pendant la guerre d'Algérie, Pour Djamila Bouhired (1958). Chroniques du crime et de l'innocence (1982), un de ses derniers titres, résume bien les préoccupations d'une oeuvre résolument combative.