Oui, le personnage de Blanche apparaît, mais en filigrane. Car le personnage principal, c'est Jean, qui a décidé de changer de prénom, car Jean n'est pas intéressant et il est mort.
En s'ouvrant à la vie, l'enfant autiste change de nom et devient Sylvestre.
La mère peut alors raconter ses jours et ses nuits pour arracher son fils à l'autisme et à ses "crises".
Son amour, toujours, plus fort que tout ; plus fort que sa fatigue et son découragement ; plus fort que son envie d'écrire.
Un très beau roman, mais qui ne sera pas un coup de coeur, car elle fait la part trop belle
à la mère et peu aux autres acteurs (même si l'auteure les remercie en début dédicace).
La musique qui teint peu de place dans ce roman, même si le personnage de blanche est une cantatrice et même si un flûtiste vient aider Jean-Sylvestre a sortir de son autisme.
L'image que je retiendrai :
Celle des "crises" de Jean-Sylvestre au supermarché, que les personnes autour qualifient de crise de colère.
Trop...
Trop fouillis pour moi, le texte n'est pas clair. A part certains paragraphes où l'on rencontre Jean et Sylvestre qui sont très prenants, les autres sur Blanche ou la mère sont alambiqués. Je n'ai pas accroché et je me suis forcée à finir un livre qui pourtant ne fait que 140 pages...