Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Béatrix se réveille dans une chambre inconnue. Son corps est brisé, sa mémoire en miettes, ses yeux ouverts sur une obscurité totale. A mesure que...
Lire la suite
Livré chez vous entre le 27 septembre et le 1 octobre
En librairie
Résumé
Béatrix se réveille dans une chambre inconnue. Son corps est brisé, sa mémoire en miettes, ses yeux ouverts sur une obscurité totale. A mesure que le temps noir de la chambre s'égrène, la jeune femme recouvre peu à peu ses esprits, des réminiscences affluent. Atteinte d'une malformation du nerf optique, Béatrix n'a cessé depuis l'enfance de refuser l'instant où la cécité se jettera sur elle. Au terme d'une longue errance, elle échoue sur la côte Ouest des Etats-Unis où son destin croise celui de Sherryl et de Tom. Quelque semaines après cette rencontre, elle s'effondre, aveugle. Depuis plusieurs jours, elle est soignée, à demi-consciente, au pavillon Dolores, une clinique à une centaine de miles au sud de San Francisco. Autour de Béatrix c'est tout un monde qui prend forme, des voix et de gestes sont perçus depuis le lit : il y a l'inquiétant docteur Graber, l'infirmière Daisy, Luster, enfin, un aide-soignant désabusé qui a sombré dans l'alcool. Riche de révélations brutes et raffinées, Le Pavillon Dolores ouvre des brèches de lyrisme dans des blocs de plomb. Cela fuse soudain, et c'est merveilleux, dans le noir.
Alexandre Schmitt est né en 1967 à Bordeaux. Il a exercé plusieurs métiers, dont celui de parfumeur-créateur. Le Pavillon Dolores est le premier roman qu'il publie au Seuil.