Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Assorti de ma contre-enquête, ce livre vaudra à Jean-Michel Jacquemin de devoir fournir d'épineuses explications à la justice.
Praticien émérite...
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" Assorti de ma contre-enquête, ce livre vaudra à Jean-Michel Jacquemin de devoir fournir d'épineuses explications à la justice.
Praticien émérite des acrobaties comptables, au service de délinquants laissés libres de se servir, à coups de millions de francs, dans les caisses de la prospère Association pour la recherche sur le cancer - l'ARC, présidée par le très cathodique Jacques Crozemarie -, ce directeur administratif et financier d'élite a conservé les traces indélébiles des fraudes qui lui ont été commandées pendant des années : faux marchés et fausses factures, double comptabilité, dit-il dans son accablant témoignage, permettent de dissimuler des extorsions de fonds massives, pour la construction ou la rénovation ici de villas princières, là d'un château et d'une chasse, ailleurs d'un important réseau de magasins et de vente en gros de jouets...
On en reste bouche bée.
Si Jean-Michel Jacquemin avait choisi de continuer à se taire, à cacher les clés de la caverne au trésor de ses anciens patrons, tous identifiés dans ces pages, jamais personne n'aurait pu deviner l'ampleur et la subtilité des combinaisons qui ont permis à ces aigrefins, enrichis sur le dos de la recherche médicale, de nier l'un des plus exécrables péchés que l'on puisse concevoir : l'escroquerie à la charité publique... et le vol des malades.
Saisi d'un haut-le-cœur devant l'exposé d'actes proprement abominables, j'ai mené mes propres investigations et repris le parti, après les avoir vérifiées, de remettre en perspective, sans les édulcorer, les décapantes révélations de celui qui fut le financier en chef de ce qu'il me faut bien appeler le " Gang du cancer ".
Acte de salubrité publique. " Jean Montaldo