Le feu - Journal d'une escouade - Poche

Prix Goncourt
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"Dans leur vision, des formes sortent de la plaine, qui est faite de boue et d'eau, et se cramponnent à la surface du sol, aveuglées et écrasées de... Lire la suite
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Résumé

"Dans leur vision, des formes sortent de la plaine, qui est faite de boue et d'eau, et se cramponnent à la surface du sol, aveuglées et écrasées de fange, comme des naufragés monstrueux. Et il leur semble que ce sont des soldats... Mais les trente millions d'esclaves jetés les uns sur les autres par le crime et l'erreur, dans la guerre de la boue, lèvent leurs faces humaines où germe enfin une volonté.
L'avenir est dans les mains des esclaves, et on voit bien que le vieux monde sera changé par l'alliance que bâtiront un jour entre eux ceux dont le nombre et la misère sont infinis. Paru en feuilleton dès août 1916, Le Feu reçut le prix Goncourt en novembre de la même année, malgré son pacifisme et sa critique implicite du "bourrage de crânes". Sous la forme d'un journal de guerre, il restitue avec un réalisme saisissant le quotidien de Barbusse dans les tranchées, et celui des camarades de son escouade, avec leurs peurs, leurs rêves et leurs mots.

Caractéristiques

  • Date de parution
    09/11/2016
  • Editeur
  • Collection
  • ISBN
    978-2-35287-939-8
  • EAN
    9782352879398
  • Format
    Poche
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    464 pages
  • Poids
    0.254 Kg
  • Dimensions
    10,2 cm × 15,8 cm × 2,4 cm

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À propos de l'auteur

Biographie de Henri Barbusse

C'est d'abord en tant que poète qu'Henri Barbusse, né en 1873, se fait connaître avant vingt ans. Comme son père, il est journaliste, et c'est le soir qu'il écrit son premier roman, L'Enfer (1908), teinté de naturalisme et d'érotisme, où se fait jour son désir de révolution sociale. Engagé volontaire à 41 ans, il combat en première ligne jusqu'en 1916. Rendu célèbre par Le Feu, il fonde l'Association républicaine des anciens combattants et entre au Populaire, grand "journal socialiste du soir".
Fondateur du mouvement pacifiste Clarté, proche de Romain Rolland, il voyage en URSS, où il se lie d'amitié avec Lénine et Gorki, et adhère au Parti communiste en 1923. Directeur littéraire de L'Humanité, il fonde sa propre revue en 1928 (Monde), publie romans et essais (Elévation, 1930 ; Zola,1932), cherchant à définir les critères d'une "littérature prolétarienne". Mort à Moscou le 30 août 1935, inhumé près du Mur des Fédérés au Père-Lachaise, il sera l'un des saints patrons du Front populaire.

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